mercredi 24 février 2010

Salon du livre de l'Outaouais

Je pars demain, je reviens dimanche. Je ne dédicace qu'à partir de vendredi midi, mais mon chum a pris deux jours de congé pour qu'on puisse s'y rendre sans stress et avoir un peu de temps pour nous deux. Depuis que je fais des Salons, j'ai toujours un horaire hyper chargé et, ne vous méprenez pas, j'adore ça. Mais j'aimerais aussi avoir le temps de visiter un peu les coins de pays que je traverse toujours en coup de vent. Les enfants sont hyper heureux d'être chez leurs grand-parents et vice et versa... Ils sont d'ailleurs chaque fois déçus que nous revenions si vite... ; ) Donc, si vous passez dans le coin, venez me dire bonjour...

vendredi 19 février 2010

Ben ça alors!

À l'instar de mon collègue Mathieu, j'ai reçu un courriel m'annonçant que Le talisman de Maxandre est finaliste pour un prix Aurora... Je vous en reparle quand je serai moins hébétée...

dimanche 14 février 2010

Nostalgie de jeunesse!

Croyez-le ou non, en ce beau jour de St-Valentin, j'ai dépoussièré un Atari 2600 et je l'ai fait fonctionner pour le plus grand amusement de mes enfants. Après quelque chose comme 25 années passées dans un tiroir quelconque chez mes beaux-parents, le jeu a repris vie à la suite de rénovations intensives. Vous auriez dû voir le visage de mon chum quand les Pac-Man sont apparus à l'écran...

mardi 9 février 2010

Québec Loisirs et Costco

Bon, là je me sens un peu bête... Quand je parlais de bonnes nouvelles dans mon dernier billet, dans ma p'tite tête, je pensais à Costco et Québec Loisirs, mais il semble, au vue des réactions suscitées, que j'aurais dû avoir quelque chose de bien plus «gros» à offrir comme réussites alors j'ai passé la nuit à espérer une nouvelle extraordinaire pour ce matin. Malheureusement, rien n'est venu se glisser dans mes courriels et le téléphone n'a pas sonné alors il faudra vous contenter de ce que moi, je trouvais si génial ;) J'espère que vous ne m'en voudrai pas trop de ne pas avoir encore signé une adaptation cinématographique ou une traduction américaine...
J'avais simplement envie de crier sur tous les toits que les trois premiers tomes de la série sont toujours en vente chez Costco après 4 mois et demi (la demie est aussi importante que les 4 mois ici ;) ) Ça peut paraître banal, sauf que, quand on connaît le milieu de l'édition, on sait que le géant de la «vente en gros» n'est pas un vendeur comme les autres et n'est pas tenu, au contraire des librairies, de conserver les romans pendant trois mois. En fait, rien ne l'oblige à les garder «tout court». Habituellement, le livre fraîchement arrivé a droit à un délai de 5 semaines pour faire ses preuves, ensuite... c'est presque toujours le retour au distributeur parce qu'il faut faire de la place pour les nouveautés qui sortent chaque semaine et comme l'espace est restreint... En 2008, le tome 1 avait étonnamment eu droit à son 5 semaines. Je dis étonnamment parce que les nouveaux auteurs entrent rarement chez Costco pour une première publication, le géant préférant les valeurs sûres. En fait, Costco ne prend qu'une infime partie de la production québécoise et juste s'y retrouver tient presque de l'exploit! Évidemment, je n'ai pas suffisamment attiré la clientèle, ce qui n'est pas une surprise considérant que personne n'avait entendu parler de moi avant la sortie de Naïla de Brume. Résultat: Costco a refusé de vendre le deuxième tome à l'automne suivant prétextant les faibles ventes du premier. C'était logique. Ma maison d'édition s'est inclinée, mais elle est ensuite revenue à la charge pour le tome 3. Et cette fois fut la bonne!!!
Bon, je sais que Costco fait concurrence aux petites librairies qui ne peuvent vendre les livres à si bas prix et que c'est mal perçu par une partie des consommateurs. Par contre, moi, je suis assisse sur la chaise de l'auteure et je prêche pour ma paroisse alors il faut voir que Costco est aussi une chance incroyable pour un auteur de se faire connaître et de vendre beaucoup... Chez Costco, on n'est jamais sur la dernière tablette dans le fond du magasin, derrière je ne sais combien de livres plus populaires, mais plutôt sous un éclairage direct, en grosses piles et à la vue de tous et pour un auteur, y'a rien de mieux, faut l'avouer. De plus, le budget de plusieurs lecteurs potentiels ne peut se permettre d'acheter autant de livres en librairies que chez Costco et c'est une réalité dont il faut tenir compte. Ce n'est pas tous le monde qui acceptent de payer 25$ pour une livre quand il peut l'avoir à 17$. D'autant plus que ça ne change absolument rien dans les poches de l'auteur peu importe où le livre est vendu et à quel prix... D'un autre côté, je suis reconnaissante aux librairies qui m'ont fait une superbe place depuis mars 2008 et qui ont ainsi permis de vendre assez des deux premiers tomes pour que Costco soit tenté de vendre la série... Y'a toujours deux côtés à une médaille.
Pour ce qui est de Québec Loisirs, c'était pour le palmarès des ventes. Depuis que les deux premiers tomes sont disponibles, soit mi-septembre, il ne s'est pas passé une seule semaine sans que l'un des tomes, et souvent même les deux!!!!, ne soit dans les 10 meilleurs vendeurs de la catégorie littérature. 5 mois dans le top 10, ça se prend franchement bien.
Je suis également très fière du succès de la série qui est avant tout imputable au bouche à oreille. Vous avez sans doute remarqué que je bénéficie uniquement de la publicité faite par les Éditions de Mortagne, qui font un travail extraordinaire et qui ne lésinent pas sur les pages couleurs dans les revues destinées au milieu littéraire. Je n'ai pas de couverture médiatique pour la série depuis le premier tome; pas d'article dans les journaux, pas d'entrevue ni radio ni télé, sauf quelques rares exceptions dans mon patelin, pas de nominations dans les prix et concours. Deux semaines de palmarès de grandes librairies ont aidé début octobre, puis plus rien. Croyez bien que je n'en suis nullement amère ou frustrée ;) lin de là, mais plutôt d'autant plus fière de mon lectorat. Je dois la popularité de la série à ceux qui la lisent et c'est un encouragement incroyable à me dépasser... Je profite donc de l'occasion pour remercier chaque boulimique de lecture, chaque nouveau lecteur, chaque emprunteur à la bibliothèque qui en a ensuite parlé à son entourage, chaque lecteur qui a succombé à un coup de coeur, chaque acheteur de cadeau de Noël ou d'anniversaire. C'est grâce à vous que j'ai envie de continuer et ça, ça n'a pas de prix...
Ps. Je suis hors propos ici, mais je m'excuse pour le manque d'espace entre les paragraphes, j'ai beau en mettre, quand je publie le billet, les espaces ont disparu et ça m'énerve... Grrrrrrrrrr!

lundi 8 février 2010

Garder pour soi ses réussites ???

En novembre dernier, je mentionnais la réimpression du 3e tome de la série. N'importe qui exerçant le métier vous dirait que c'est une fierté, mais surtout une victoire au Québec, que d'obtenir une réimpression, peu importe le nombre. Et pourtant, j'ai tergiversé pendant plus d'une semaine avant de le dire. Je me demandais si ce n'était pas déplacé que de «se vanter» quand le tirage initial était déjà passablement élevé. Et là, je vis un dilemme semblable concernant la série parce que j'ai d'autres raisons d'être fière et heureuse, mais que je n'ose pas les mettre sur mon blog.
Certains diront que je peux y mettre ce que je veux. J'en conviens. Sauf que lorsqu'on évolue dans un monde où la norme est aussi peu que 800-900 exemplaires vendus (à vie) pour un roman, que le salaire annuel est bien en deça du seuil de la pauvreté, qu'avoir un livre qui se vend plus de 5 semaines chez Costco est un exploit (et ça, c'est quand ledit livre réussi à y entrer!!), que les librairies laisse peu de place aux nouveaux arrivants sur les «cubes» misant plutôt sur les valeurs sûres (qui, soi-dit en passant, n'en ont souvent plus besoin), mais surtout que la majorité de vos collègues blogueurs aspirent non pas nécessairement à en vendre des milliers dans les prochains mois mais «seulement» à être publiés alors que d'autres rêves d'avoir un best-sellers; vu sous ces facettes, c'est franchement gênant, voire indécent, d'étaler ses réussites. Je me suis lié avec des auteurs APRÈS la publication de mon premier roman parce que la vie m'appelait ailleurs pendant l'écriture et que l'acceptation par une maison d'éditions si vite a été une surprise. Je suis arrivée dans le milieu sans antécédents, sans nouvelles publiées dans des revues, sans longues années d'attente d'une acceptation... Ai-je raison d'adopter un profil bas? Ai-je raison de croire que je vais me faire haïr si je parle de mes «coups de chance»? Je ne sais pas, je ne sais plus. Alors je me tais, mais y'a des jours où je trouve ça plus dur. Et je me dis parfois que ce serait motivant pour d'autres de savoir qu'il y a de l'espoir pour les écrivains au Québec et qu'on est pas tous voués à l'anonymat éternel, non?

mercredi 3 février 2010

Oui, oui, vous avez bien lu!

J'écris le texte et j'ai le fou rire rien qu'à imaginer la tête des gens qui me lisent mais ne me connaissent qu'en tant que romancière... Mais bon, je me dis qu'un blog ça peut aussi servir à trouver quelque chose de particulier alors je me lance:

Je cherche un coq. Oui, oui, un coq, la volaille qui réveille les basse-cour le matin avec son chant. Mais je ne cherche pas n'importe quel coq, j'en cherche un de race Améraucana. Pour ceux qui l'ignore, les poules de cette race pondent vert ou bleu. L'éleveure amateure que je suis a besoin d'un nouveau mâle alors si, par le plus grand des hasards, vous connaissez quelqu'un qui possède ce que je cherche, n'hésitez pas à me le faire savoir!