mercredi 6 juin 2012

Une revenante... qui part pour la France...

C'est un peu comme ça que je me sens aujourd'hui, considérant le temps écoulé depuis mon dernier billet. Étrangement, j'ai toujours l'impression de ne pas avoir beaucoup de nouveautés à vous partager. Les parutions de la série se poursuivent chez Pocket cette semaine et la prochaine pour le tome 2. Quant au dernier tome, en grand format, il est sur les tablettes françaises depuis le 21 mai dernier. Je pars donc demain pour une tournée de dédicaces dans le nord de la France:


Samedi 9 juin : 10h à 18h Salon du livre à Carrefour Douai / Flers pour l'événement "Au Carrefour de la Culture"
Lundi 11 juin : à partir de 15h30 au Cultura à Villeneuve D'Ascq
Mardi 12 juin:  Furet du Nord à Lille de 15h30 à 18h30 
Mercredi 13 juin : 15h à 18h au Furêt du Nord à Lens
Jeudi 14 juin : 14h à 18h au Cultura à Henin-Beaumont


Dans un autre ordre d'idée, j'ai terminé la rédaction de mon jeunesse, de même que le premier retravail, et je l'ai envoyé en lecture chez quelques «cobayes» hier matin. En attendant son retour, je pourrai, enfin, travailler sérieusement à ma prochaine série. Il faut dire que les personnages de celle-ci commencer à s'impatienter... ;)

P.S. Pour ceux qui n'auraient pas vu les nouvelles couvertures de Pocket, elles sont sous l'onglet «Pages couvertures»...

mercredi 14 mars 2012

Salon du Livre de Paris!

Il y aura, en exclusivité, au stand de Québec Éditions, 40 exemplaires du tome 5... :)

Samedi 17 mars: Québec Éditions: 13h à 14h
                           Pocket :  14h30 à 16h30
                           Dilisco (Mortagne Fantasy) : 17h à 18h
Dimanche 18 mars: Québec Éditions: 18h à 19h
                              Pocket: 15h à 17h
Lundi 19 mars: Québec Éditions: 15h à 16h

Au plaisir de s'y rencontrer!  

vendredi 24 février 2012

Quand l’œuvre poursuit seule sa route…

      Quiconque a des enfants sait, qu’un jour ou l’autre, ils quitteront le nid familial pour voler de leurs propres ailes. On ne sait juste pas quand exactement. Comme on ne sait pas non plus ce que l’avenir leur réservera alors… On essaie de leur transmettre le meilleur de soi et ensuite, bien… On croise les doigts… Le principe est le même pour les enfants de papier.

     J’ai terminé l’écriture de la série quelque part en 2011, puis le tome 5 est sorti à la mi-novembre. Mon deuil de Filles de Lune s’est amorcé à ce moment. Je tournais la page sur plus de dix ans de ma vie, l’aventure ayant débuté en 1999. Au début de janvier, je me suis rendue dans Charlevoix, pour dire officiellement adieu à mes personnages. Étape nécessaire pour moi.  L’idée à l’origine des aventures de Naïla est née à St-Joseph de la Rive, petit village au bord du fleuve, où je me rends pratiquement chaque année depuis toujours. Mes parents y ont un chalet et mes grands-parents paternels y demeurent. Sur les berges du St-Laurent, je me suis remémoré les dernières années et tout le chemin parcouru depuis les premières lignes de Filles de Lune. Puis, j’ai quitté la place quelques jours plus tard, l’impression de pouvoir vraiment passer à autre chose, dans ma tête du moins…

     Depuis ce temps, j’ai repris l’écriture; j’en ai déjà glissé un mot. Je me plonge chaque jour dans un univers totalement différent de Filles de Lune – le prochain roman est contemporain- et avec des personnages à mille lieux d’Alix et Naïla. Honnêtement, ça me fait du bien de changer de genre le temps d’un bouquin.  Mon imagination «fantasy» profite de cette pause pour travailler en coulisse sur la prochaine série, sans pression, ni obligation.  Je me contente de prendre des notes … et de souvent m’étonner en constatant que les pièces du casse-tête se placent toutes seules si on leur laisse le temps, mais surtout la liberté de le faire…

     Comme les véritables enfants, ceux de papier ne nous quittent jamais vraiment… Malgré que je travaille sur d’autres projets, il ne se passe pas une semaine sans que de nouvelles critiques des différents tomes apparaissent sur internet, en provenance d’ici ou d’ailleurs et je reçois encore de nombreux courriels de gens qui découvrent la série, longtemps après sa première apparition sur les tablettes.  C’est un plaisir chaque fois. Mais au-delà de ces rappels «habituels» que Filles de Lune continue son chemin, il y a des moments qui me touchent davantage. J’ai eu droit à deux cette semaine…

    J’ai reçu des dvd du Théâtre In Extenso contenant des photos, une reprise de l’extrait présenté au SLM et l’intégrale de la pièce du 25 novembre dernier.  Non seulement ça a fait ressurgir d’extraordinaires souvenirs, mais ça m’a rappelé que les livres ont la possibilité de renaître sous diverses formes. Et que c’est non seulement un honneur d’avoir un bouquin adapté à la scène, mais aussi un privilège de voir vivre ses personnages. Parce que ça implique que notre histoire a fait vibrer quelqu’un au point où cette personne a eu envie de donner un souffle particulier à notre univers et que des comédiens ont ensuite eu envie de se glisser dans la peau de nos personnages. À mes yeux d’auteure, ça n’a pas de prix… Merci encore une fois à Isabelle Lavoie de m’avoir permis de vivre – et maintenant revivre – ces moments magiques… Et je continue d’espérer que ce n’était qu’un début…

    Et puis, mon laissez-passer pour le Salon du Livre de Paris est entré par courriel, en même temps que la confirmation de ma présence à la soirée d’inauguration du Salon, de même qu’à la soirée du Délégué général du Québec à Paris. Le 15 mars prochain, 4 ans jour pour jour après le lancement de Naïla de Brume, le même bouquin paraîtra chez Pocket et Pocket Jeunesse et j’en serai témoin, quelque part dans Paris… Je suis choyée... Je le sais… Et je savoure chaque moment… 

dimanche 29 janvier 2012

Des nouvelles...

J'ai reçu, en fin de semaine, la confirmation que je dédicacerai non seulement au stand de Québec Édition, au Salon du livre de Paris, mais également au kiosque de Pocket... Je serai probablement là-bas du 15 au 19 mars... Inutile de vous dire que j'ai l'impression de rêver!



Je profite de ce billet pour vous dire que je réfléchis sérieusement à l'avenir de ce blogue. Faute de temps, je me questionne sur la nécessité de le maintenir en vie. Vous ne serez sûrement pas surpris d'apprendre qu'il m'est plus facile de rejoindre les lecteurs et lectrices via la page fan de Filles de Lune, sur Facebook. L'info y est donnée en quelques lignes et l'interaction y est, pour moi, plus aisée. Le blogue, j'y voyais la possibilité de donner des nouvelles aux fans de la série, mais surtout une occasion de discussions plus sérieuses entre collègues. Je suis cependant forcée de reconnaître que je manque de sujets pertinents et que je préfère souvent ne rien dire plutôt que d'avoir l'impression de me répéter.... On a vite fait le tour quand il est question d'écriture, surtout quand on ne se sent pas apte à donner des conseils à qui que ce soit et que l'on ne peut pratiquement rien dire sur nos projets à venir... Et puis je suis une adepte des échanges en direct... Mes plus belles conversations sur la création, je les ai assise au Bla-Bla - un bistro - avec ma meilleure amie... J'ai de plus en plus de difficultés avec les échanges à bâtons rompus où la spontanéité est quasi absente... Je dois me faire vieille... ;) 

Je dois aussi admettre que je suis dans une phase de ma vie où je ressens le besoin de m'effacer pour travailler. Pour écrire, je suis seule avec moi-même de plus en plus longtemps, ce qui implique de débrancher internet et le téléphone. Et des heures de sommeil écourtées parce que je crée mieux la nuit, ne me demandez pas pourquoi... J'ai mentionné, dans le billet précédent, que j'avais deux projets en cours. Ça n'a pas changé. Toutefois, l'écriture de mon jeunesse est épuisant au niveau émotif et je suis rarement d'humeur joyeuse quand je quitte mes personnages. Alors je me réfugie dans la recherche pour ma nouvelle série jusqu'à ce que la vie familiale reprenne ses droits pour quelques heures... Et puis cette série s'annonce plus ardue que la précédente pour diverses raisons. J'ai beaucoup appris avec Filles de Lune. Il y a des «erreurs» que je ne répéterai pas, des méthodes de travail que j'ai dû modifier et une vision de l'ensemble qui me demande davantage de réflexion. Il s'est écrit des milliers de livres de fantasy; il devient de plus en plus difficile de «renouveler» le genre...  Et comme c'est ce que je compte faire, ça exige toute mon attention! 

Je ne vous oublie pas... mais il faut parfois faire des choix...