jeudi 28 octobre 2010

Le mouton noir

En lisant les blogues depuis quelques jours, je me rends compte, pour la Xe fois, que c'est ce que je suis: un mouton noir. Ne vous en faite pas, je l'assume pleinement. Mais ça fait quand même étrange de le réaliser encore une fois.

Si j'ai toujours lu des bouquins depuis que je sais lire et ce, en grande quantité, je n'ai jamais cru que je deviendrais romancière. Je ne le répéte pas depuis la p'tite école, ce n'était pas un rêve au secondaire et ça ne faisait pas partie de mes plans au cégep. L'idée a commencé à germer à l'université, mais encore. Je devrais plutôt dire que ça m'a effleuré l'esprit. Point. D'ailleurs, deux profs de l'époque m'avait «gentiment» dit de ne pas m'illusionner, que je ne publierais jamais rien. Bref, l'idée est passée et je n'y ai plus repensé. J'ai bouclé mon bac en deux ans, pressée de me marier, d'avoir une maison et des enfants. Exit la carrière et tout ce qui vient avec, je rêvais d'être maman à la maison. Oui, oui, maman à la maison. Une maison avec un immense potager, des poules, une vaste pelouse, une piscine pis de la marmaille. Comme vous pouvez le constater, y'a pas grand place pour l'écriture là-dedans! Par contre, je n'ai jamais cessé de lire...

J'ai eu deux enfants.  Et pendant ce temps, j'ai fait beaucoup de bénévolat -j'en fait encore - et j'ai touché à tout. Et quand je dis tout... Je sais cuisiner à peu près n'importe quoi avec un bon livre de recette, faire des gâteaux d'anniversaire hyper sophistiqués et des pièces montées, je fais de la peinture sur bois, du faux et du vrai vitrail, des savons à la glycérine et des chocolats fourrés, je peins de la céramique et du verre, je me perfectionne en photos, je couds des costumes d'Halloween qui font l'envie des p'tits voisins et des camarades de classe, j'ai parfois travaillé le bois. Bref, des cours, j'en ai suivi et j'en suivrais encore si j'avais le temps. Mais jamais je ne me suis inscrite à quoi que ce soit qui concerne l'écriture. Jamais. Toutefois, la limite de ma carte de bibliothèque est toujours pleine...

Pourquoi j'écris me demanderez-vous, vous les passionnés? Par hasard. Une idée m'a un jour traversé l'esprit et s'est ancrée. Un roman jeunesse en fait. J'en ai écrit quelques pages sur des feuilles de cartable que je conserve quelque part. C'est la base de ce qui est ensuite devenue Naïla de Brume 4 ou 5 ans plus tard. Entretemps, le diagnostic de cancer de Cédric est tombé. Il avait 16 mois. Ma vie a basculé. Le livre s'est empoussiéré...

Si j'ai repris l'écriture un bon matin, c'est pour deux raisons. La première: m'éviter d'aller consulter un psy. 18 mois de chimio, c'est long. Une récidive après un an de traitements, alors que tu crois que le pire est derrière toi, c'est pire qu'un coup de poignard. Apprendre que ton fils n'a plus que 3 semaines à vivre si tu n'acceptes pas de lui imposer un traitement qui risque de le rendre légume, c'est un calvaire. 6 semaines de radiothérapie intensive sous anesthésie générale chaque jour, c'est une éternité. Et je m'arrêterai là parce que ça me fait mal rien que de me souvenir. L'art manuel ne me suffisait plus pour oublier l'espace d'un moment, j'avais besoin d'un exutoire différent. Écrire me dispensait de réfléchir à ce que réservait l'avenir à ma famille...

La deuxième raison? Simple. Vous croyez qu'un employeur normal voudra d'une femme comme moi? Avec un enfant criblé de rendez-vous et qui risque la rechute à tout moment? Ben voyons! Alors, je me suis dit que je pouvais toujours essayé de publier l'histoire si je la finissais. Nous étions habitués à un seul salaire depuis des lustres, je n'avais donc aucune pression. Si ça fonctionnait, tant mieux, ce serait de l'extra. Sinon, ce ne serait pas plus pire que ça... Je ne m'illusionnais pas un instant. Je connaissais les perspectives d'avenir du métier, mais je n'avais rien à perdre et tout à gagner. J'ai tenté le coup. Point.

Écrire n'est pas un besoin viscéral chez moi, sauf en temps de crise. Je peux passer des semaines sans écrire sans que ça influe sur mon humeur ou ma vie. Je n'ai pas de manuscrits dans mes tiroirs, je ne collectionne pas les lettres de refus, je n'ai pas de cahiers plein de projets, ni de chemises débordantes d'idées et je déteste écrire des nouvelles. Je ne travaille que sur un projet à la fois. Deux autres mijotent. À temps très très très partiel.

Eh oui, je me considère chanceuse d'être où je suis aujourd'hui. Pas juste privilégiée, mais aussi chanceuse même si le mot peut faire tiquer. Oui, j'ai travaillé sur mes textes. Beaucoup.  Mais après qu'ils furent acceptés, pas avant. Je ne rêvais pas d'être publiée, mon manuscrit était une bouteille à la mer. Je suis allée à la pêche. J'ai gagné le gros lot. Je considère qu'il y a de la chance dans tout ça quoi qu'on en dise. Le texte était entre les mains des bonnes personnes, au bon moment. Le livre était l'un des rares bouquins de fantasy à sortir au printemps 2008. La saga des chevaliers d'Émeraude chez Mortagne tirait à sa fin. Timing parfait. Ça ne s'appelle pas juste du travail ça, c'est aussi de la chance. Le travail est venu bien davantage avec les tomes suivants...  

Si j'aime ce que je fait? Mais bien sûr! Sinon, je ne le ferais pas. Est-ce que je suis une passionnée au sens où plusieurs le voient? Non. Et je n'ai pas honte de l'avouer. Je suis comme ça. Point.

Si je devais débourser de ma poche pour faire les Salons du livre, je n'en aurais probablement fait qu'un ou deux par an. Les faire tous à mes frais alors que je n'avais encore rien gagné? Oubliez ça! Je n'en aurais pas eu les moyens tout simplement, mes priorités étaient ailleurs. Genre faire manger, loger et habiller mes enfants. Entre autres. Terre à terre direz-vous? Ben oui. La vie est comme ça. Réaliste. Et puis je n'aime pas vendre mes livres...  Oui, oui, vous avez bien lu, je n'aime pas «vendre» mes livres. Mais pas du tout. Je me sens toujours mal à l'aise quand quelqu'un me demande de quoi ça parle ou de lui raconter l'histoire... Premièrement, parce que je ne peux pas dire grand chose sans vendre de punch et deuxièmement, parce que je ne peux pas répliquer grand chose à quelqu'un qui me répond, exaspéré: «Encore du fantastique!» ou «Oh, d'une voix déçue, moi ce que j'aime, c'est des romans historiques, ou contemporains, ou ....». Et je n'accosterai personne non plus parce que, honnêtement, je déteste moi-même me faire aborder par un auteur qui veut me vendre sa salade. Je fuis chaque fois. Littéralement. J'aime qu'on me fiche une paix royale dans un salon du livre. Je veux lire le 4e de couverture et me faire une idée par moi-même. Je n'aime pas qu'on me prenne par la main.

Pourquoi je fais les Salons du Livres alors? Pour une multitudes de raisons. Différentes. Parce que j'aime les rencontres avec les futurs lecteurs qui ne me demandent pas de leur raconter mon histoire, mais qui m'expliquent plutôt pourquoi ils sont attirés par mes romans. Pourquoi ils ont envie de les lire. Pourquoi le 4e de couverture les a intrigués. Ceux qui s'arrêtent parce qu'unetelle s'est exclamée haut et fort que ce que j'écrivais était vraiment vraiment bon et que la curiosité a fait le reste...

Parce que j'adore par-dessus tout le contact avec les gens qui ont LU mes romans. Qu'ils les aient aimés ou non n'y change rien. J'aime bien les seconds d'ailleurs, surtout quand ils sont capables de justifier leur point de vue. Il n'y a rien de plus enrichissant à mes yeux que de jaser, en bien ou en mal, de mes romans avec des étrangers. Ils sont une source inépuisables de renseignements divers sur nos propres personnages, la façon dont ils les perçoivent, ce qu'ils espèrent de l'histoire, comment ils imaginent les univers que je décris, ce qu'ils ont moins bien compris, ce que j'aurais dû expliciter davantage. Bref, le sujet est inépuisable. J'aime aussi beaucoup échanger sur ce qu'ils ont lu dernièrement -après tout, je ne suis pas la seule auteure au monde! -. Pourquoi ils aiment ou détestent un auteur. Pourquoi ils en ont délaissé un autre. Quelle sortie ils attendent avec impatience. Je pourrais continuer des heures comme ça. Parfois, je leur conseille une lecture, ils en font souvent autant. C'est juste.... génial. Et c'est pratiquement le seul temps où l'auteure est en contact direct avec ceux et celles qui lisent ses bouqins. Ça n'a pas de prix!

J'aime les Salons pour les rencontres d'auteurs, ces bébittes étranges que l'on ne croise qu'à ces moments précis. On échange enfin en vrai plutôt que par blogues interposés, on fait des découvertes, on lie des amitiés, on a déjà hâte à la prochaine fois et surtout, on échange sur tout et rien, on parle de la vie en général et pas juste d'écriture. Ça nous dit aussi parfois qui il vaudra mieux éviter à l'avenir...

J'aime les Salons parce que j'y côtoie pendant quelques jours l'extraordinaire équipe des Éditions de Mortagne. Une maudite belle gang avec qui c'est un plaisir sans cesse renouvelé de travailler. En région, je découvre des libraires hyper sympathiques et accueillants. Je ne m'en lasse pas.

Un autre point qui fait de moi un mouton noir? Je ne peux pas me vanter d'écrire avant tout pour moi-même et dire que ma satisfaction du devoir accompli est tout ce qui compte. Que je ne veux pas nécessairement publier. Que je ne changerai pas mon texte pour faire plaisir à un éditeur. Etc. Etc. Je vais tenter de m'expliquer, mais je ne suis pas certaine que je serai claire. À partir du moment où tu vends des livres - et par vendre je parle de plusieurs milliers - il n'y a plus rien de pareil... Écrire est aujourd'hui pour moi un métier dans tous les sens du terme. Ce qui implique des devoirs et des obligations quoi qu'en pensent certains. Est-ce que ce serait différent si j'avais été avant tout une «vraie» passionnée? Je ne crois pas. Patrick Sénécal a dit, à la Worldcon, qu'il n'avait pas toujours envie d'écrire quand il se levait le matin, qu'il le faisait parfois par obligation, mais que, une fois sa journée terminée, il était «très content d'avoir écrit». Nuance extrêmement importante ici. Ça ne veut pas dire que l'on n'aime pas ce que l'on fait, mais qu'il arrive parfois un moment où ce n'est plus une question d'envie. Vous avez envie d'aller travailler tous les matins? Sûrement pas! Ben moi non plus! Y'a des matins où je m'en passerais volontiers, amour des mots ou pas. Sauf que je ne peux plus me permettre ce luxe aussi souvent. Et j'ai une direction littéraire à prendre en considération. Même si je m'entends à merveille avec elle, elle n'en est pas moins intransigeante. J'ai un lectorat à respecter aussi. On ne change pas de style ou façon de rendre l'histoire au milieu d'une série. Et puis, j'ai choisi de raconter une histoire en me servant de mots. Pas le contraire. Ce qui veut dire que je n'ai pas de phrases à cent dollars sur laquelle j'ai bûché pendant trois heures. Je n'ai pas trois heures à consacrer à chaque phrase. Est-ce que je fais de la littérature populaire? Oui. Et je n'en ai pas honte. Loin de là. Est-ce que ça fait de mes romans des textes mal écrits et pauvres. Loin de là. Mais ils sont accessibles et c'est très importants. À quoi ça sert d'écrire si personne n'est capable de vous lire? Le but, c'est de faire passer un bon moment aux lecteurs, de les faire s'évader, rêver, imaginer. Pas de les noyer dans un texte tellement beau qu'ils en oublieront le sujet... Tant mieux pour ceux qui voient cela autrement. Je ne dis pas que vous avez tort. Peut-être que c'est moi qui suis dans le champ. Je vous invite cependant à en reparler dans quelques années...

Bon, je me relis, et je me rends compte que j'ai fait comme Jonathan et que je me suis laissée aller... :) Vous prendrez ce qui vous chante et laisserez ce qui ne vous concerne pas à d'autres... ;) Je tiens à préciser que je ne me suis pas sentie attaqué par le billet de Jonathan - loin s'en faut - mais que ça m'a plutôt servie de prétexte pour écrire un tas de trucs qui m'agaçaient depuis un moment déjà! Sur ce, je vais me coucher. Grosse journée à l'hôpital demain et y'a rien de plus épuisant que le système de santé, même si on ne fait rien qu'attendre la plupart du temps... Pffffffff!

jeudi 21 octobre 2010

L'inconvénient...

... d'être romancière, c'est le risque de ne plus prendre plaisir à simplement lire une histoire. Je m'explique. Ces derniers temps, incapable d'écrire plus de quelques lignes par jour et encore moins capable de me concentrer sur la lecture d'un nouveau roman, quel qu'il soit, je me suis rabattue sur la série Outlander de Diana Gabaldon dans l'espoir de me changer les idées et de passer un bon moment. Point. Bien que je l'ai déjà lu plus d'une fois par le passé, je n'y avais pas jeté un oeil depuis 7-8 ans, trop absorbée par d'autres projets et la découverte de nouveaux auteurs. Toutefois, comme un 9e tome est  prévu pour le 3 novembre prochain, je me suis dis que je pourrais me rafraîchir la mémoire juste avant. Il s'est écoulé près de 5 ans, si je ne m'abuse, depuis la sortie du dernier titre...

Mais voilà, si j'ai retrouvé le bel écossais et sa Sassenach avec bonheur au début, ma joie fut vite tempérée par l'expérience acquise grâce à mon cher métier d'écrivaine... Soupir. Très profond soupir. Et grincements de dents. Si j'avais bien relevé quelques erreurs simples lors de mes premières lectures, cette fois, ce fut beaucoup plus pénible. De fait, l'auteure, et/ou le traducteur selon la situation, se sont souvent emmêlés dans les couleurs de cheveux ou autres caractéristiques propres aux multiples personnages, les problèmes d'écoulement du temps sont fréquents (10 mois au lieu d'un an, trois ans alors que c'est deux, etc.), des personnages rajeunissent ou vieillissent selon les besoins de l'auteure, etc. Je pourrais continuer un moment comme ça. Et ça me désole. Vraiment. Parce que je sais que le problème est typique des séries et non des romans uniques et ça m'interpelle. Surtout en ce moment alors que je me demande si mon manque d'enthousiasme face à l'écriture du 5e tome est dû uniquement à la rechute de mon fils ou s'il implique aussi les nombreuses embûches inhérentes à la rédaction d'une série, la cohérence étant la pire.

Je sais que c'est le fait d'avoir retravaillé mes propres textes avec une directrice littéraire instransigeante qui m'a rendue aussi alerte aux moindres détails. Ça et une réviseure bien particulière, que je ne nommerai pas mais que j'adore, qui sait détecter une erreur dans l'histoire ou émettre un questionnement sur une parcelle du récit en impliquant des portions de texte qui sont souvent à deux cents pages d'intervalle. Quand on reçoit un manuscrit sur lequel ces deux-là ont travaillé, on fait des pieds et des mains pour que le prochain ait moins besoin de leurs yeux de lynx. Orgueil d'auteure vous me direz. C'est vrai, mais ça porte fruits. Elles me l'ont elles-même dit plus d'une fois. Sachant que des êtres comme les deux femmes que je viens de mentionner existent bel et bien, je me demande comment une série à succès peut se permettre de ne pas en trouver pour vérifier les textes des derniers bouquins de Gabaldon...

Bon, il est vrai que la très grande majorité des lectrices ne se rendront jamais compte des nombreuses erreurs que j'ai relevées. Moi-même, je n'en avais repérées que quelques-unes à l'origine. Mais il n'en demeure pas moins qu'elles sont là, bien présentes, et que ça n'a pas de sens qu'il y en ait autant. Ça, c'est ma première constatation. La deuxième, c'est que je regrette que mon cerveau ne puisse pas fonctionner en deux modes, soit lectrice ordinaire et auteure qui accumule l'expérience. J'aime lire. D'aussi loin que je me souvienne. Mais je comprends maintenant pourquoi je lis de moins en moins. Je n'y trouve plus le simple plaisir de me faire raconter un bonne histoire. Je traque inconsciemment les fautes, les anachromismes, les erreurs de structure, les problèmes de decriptions, bref, j'analyse au lieu de lire et je m'énerve moi-même... Sans compter la peur que l'on parle de mes propres textes comme je viens de le faire pour ceux de Gabaldon...

Le pire dans tout ça? Je travaille déjà sur une nouvelle série. Faut croire que j'aime la misère ;)

lundi 11 octobre 2010

Publicité hors norme...


Samedi, j'avais une séance de signatures à St-Jean sur Richelieu, dans une librairie vraiment accueillante. Le libraire était hyper sympathique et l'ambiance chaleureuse. Bref, ça donne envie d'aller s'approvisionner en livres loin de chez soi  ;) 

Nous somme partis plus tôt, mon chum et moi, parce que nous devions faire un détour par la métropole. Deux raisons à ça. La première, les photos ci-haut parlent pour moi. Le panneau est un peu avant le pont Jacques-Cartier. Comme je n'en aurai sûrement pas un à chaque nouvelle sortie, il était hors de question que je ne me rende pas sur place... Vous excuserez les photos mal cadrée; il n'est pas évident de photographier alors que le véhicule roule :) Nous étions légèrement coincé dans le temps puisque nous voulions ensuite nous rendre à l'hôpital de Montréal pour enfants (le Children's) où Céd sera probablement opéré au cours des prochaines semaines. J'en parlerai davantage sur l'autre blog dès que j'aurai les conformations... 

mercredi 6 octobre 2010

Séance de dédicaces

À la librairie Au Carrefour de St-Jean sur Richelieu, ce samedi 9 octobre de 14h à 16h...

Au plaisir de vous y rencontrer!

dimanche 3 octobre 2010

Du nouveau...

Parce que je ne pouvais indéfiniment mêler ma carrière et le combat de mon fils, surtout avec la sortie française de la série, j'ai créé un nouveau blog ici. Vous y êtes les bienvenus... mais seulement si vous en avez envie ;)

samedi 2 octobre 2010

Parce que j'en ai besoin...

Me péter les bretelles au sujet du tome 4, c'est tout ce qui me reste en ce moment pour ne pas sombrer dans la folie. Et j'exagère à peine... 10e au palmarès Archambault cette semaine. Même position au palmarès Gaspard-Le Devoir publié dans l'édition de samedi. Je ne m'en plaindrai sûrement pas...