samedi 31 janvier 2009

La vie est injuste...

Pour la troisième fois en moins d'un an, j'irai aux funérailles d'un enfant atteint de cancer. Pour la cinquième fois de ma vie, j'affronterai, les larmes aux yeux, la peine immense et la douleur inimaginable que vivent des parents disant adieu à ce qu'ils ont de plus cher... Je serrerai les dents, la gorge nouée, je tenterai de les réconforter, j'essaierai d'être forte pour les soutenir et surtout, je prierai pour n'être jamais à leur place...

Hier, des amis ont perdu leur fils au main de cette saloperie de maladie. Jamais je ne comprendrai, jamais je n'accepterai... Oui, j'ai appris à vivre avec cette réalité. Comme j'ai appris à vivre avec la peur, le doute, les incertitudes et tout le reste. Je n'y peux rien, la vie est ainsi faite. Mais ce n'est pas parce que l'on apprend à vivre avec quelque chose que l'on s'y habitue. Jamais, jamais je ne m'habituerai à cette terreur qui me serre le coeur chaque fois qu'un enfant perd son combat. Parce que je sais que le fil qui relie mon fils à la vie est aussi ténu que l'était le leur...

À découvrir...


















Je sais, les goûts, ça ne se discute pas. Il n'empêche que j'ai parfois pensé que certains livres fort populaires n'avaient rien pour mériter l'attention dont ils faisaient l'objet alors que d'autres, qui sont de véritables bijoux, restent dans l'ombre... Pourquoi ? Je serais bien embêtée de le dire...

La série jeunesse L'archipel des rêves, de Véronique Drouin, fait partie, selon moi, de ces merveilles dont on entend trop peu parler. Cette saga, dont le quatrième et dernier tome vient tout juste de sortir le 14 janvier dernier, mériteraient une plus grande place, c'est certain! C'est extrêmement bien écrit, le vocabulaire est riche, le rythme parfait et l'histoire ne ressemble à rien d'autre. L'héroïne alterne entre notre univers si ordinaire et un autre, totalement fanstastique dont l'origine étonne. L'auteure invente de nouvelles créatures fabuleuses au lieu de se contenter de celles que tous connaissent et, fait plutôt rare, dessine ses couvertures, de même que plusieurs de ses personnages que l'on peut retrouver dans un guide de survie, disponible à la fin de chaque volet. Si vous avez envie de vous évader et de passer un moment magique...



mercredi 28 janvier 2009

Avant-goût de Pâques


J'en ai 16 comme ça qui ont éclos dans la journée d'hier! Avouez qu'ils sont mignons...

dimanche 18 janvier 2009

Frôler la mort...

Samedi, 17h20. Mon chum et moi, on sort de chez Sears. On vient tout juste d'acheter des électros neufs, on est un peu écoeurés (on a magasiné toute la journée), on rêve juste de rentrer. Au programme: on récupère les enfants chez Mamie D., on se fait un p'tit souper en famille et on passe une soirée tranquille près du poêle à bois parce que ça fait trois jours qu'on gèle dehors.

Comme on ouvre les portières, le cellulaire sonne à l'intérieur. Déjà 5 appels manqués. Papy demande si on peut se rendre d'urgence au CHUS. Ma belle-soeur et ses filles sont sous oxygène. Intoxication au monoxyde de carbone. Ma belle-soeur ne peut quitter l'hôpital avant 20h, elle doit demeurer sous oxygène et sous observation. Pour les filles, c'est plus grave. Elles doivent se rendre à l'hôpital Sacré-Coeur de Mtl pour un traitement en chambre hyperbare. Mon beau-frère ne peut suivre l'ambulance, il doit rester pour ensuite conduire jusqu'à Mtl. C'est donc nous qui y allons. Voyage jusqu'à Mtl. Tests et radiographie. Essai en chambre hyperbare. Trop de pression sur les oreilles de la plus jeune, le traitement doit cesser. On devra recommencer demain, après que l'ORL lui ait posé des tubes. Ma belle-soeur et mon beau-frère arrivent. Ils passeront la nuit ici. Nous, on est revenu vers 2 heures du matin.

Non, ce n'est pas une tentative de suicide, c'est un stupide accident. Mais un accident qui aurait pu coûter la vie à trois personnes, mais surtout, qui aurait pu être évité. Tous les 4 sont partis pour une randonnée de VTT vers 12h30. Mardi dernier, ma belle-soeur avait acheté une carriole «Ski-Roue» pour promener les enfants dans les sentiers de quad. Premier essai en famille. 100 km aller-retour. Tout va bien, les trois filles s'échangent le siège passager du VTT versus une place dans la cariole à intervalle régulier. Arrêt à une station-service à 15h. Tout bascule. À l'intérieur de la carriole, la plus jeune est insconciente, la plus vieille est confuse. Branle-bas. 911. À l'arrivée des ambulanciers, il restait au maximum 20 minutes de vie à la plus jeune.

Ce qui est arrivé: la neige rafalait par la trappe arrière de ventilation et la plus vieille, qui lisait, n'aimait pas ça. Alors la plus jeune à tout bonnement fermé la trappe (elle est malheureusement conçu pour être fermée- ce qui n'a pas de sens). Par inadvertance, une autre trappe (elle aussi conçu pour être fermé) l'avait été pour X raison. Résultat: il ne restait plus suffisamment de trappes ouvertes pour aérer l'habitacle. Lentement, mais sûrement, les trois filles se sont intoxiqués au cours de l'après-midi. Ça a pris près de 3 heures pour que les effets se fassent vraiment sentir...

Pas d'autocollants pour avertir du danger potentiel, rien. Et on ne parle pas d'une carriole home made, fabriqué dans un coin de garage, mais bien d'un engin de compagnie. À Mtl, on nous dit que c'est pas la première fois que ça arrive. Que ces trappes ne devaient même pas être conçu pour être fermées. C'est aberrant. Et enrageant en même temps. Est-ce que ça va prendre un décès pour que l'on se réveille?

J'ai trouvé ma nuit difficile. À Mtl, ma belle-soeur m'a avoué qu'elle devaient amener mes enfants aussi, mais comme ils dînaient quand elle fut prête à partir, elle s'est dit que c'était partie remise. J'ai jamais autant remercier la providence. Une chose est sûre, mes enfants ont des ange-gardiens... Ceux de ma belle-soeur aussi...

mercredi 14 janvier 2009

La saison des salons...

À peine vient-on de sortir des fêtes de Noël et du Nouvel An que voici le temps de planifier les séances de dédicaces pour les différents salons du livre. J'ai déjà dû donner mes disponibilités pour le salon de Trois-Rivières, celui de Gatineau et celui de Québec. Le printemps s'annonce chargé mais surtout riche de belles rencontres...

samedi 10 janvier 2009

Vivre d'espoir...

J'arrive tout juste d'une fête organisé en l'honneur du fils d'un couple d'ami qui a terminé, en décembre, les cinq ans de rémission nécessaires pour qu'un cancer soit déclaré guéri. (Pour ceux qui ne le sauraient pas, j'ai un fils atteint d'une tumeur cérébrale depuis 2002. J'ai donc bien des amis qui ont un enfant atteint...) Une journée extraordinaire sur le plan humain, riche de souvenirs, d'échanges et de leçons de vie.
J'y ai revu bien des gens qui sont devenus des amis précieux au fil des traitements de chimio et de radio, mais que je vois moins depuis que mon coco a terminé son protocole de traitements. Nous avons discuté de tout et de rien, prenant au passage des nouvelles de nos enfants respectifs, de leurs victoires et de leurs défaites, échangeant sur nos craintes face aux séquelles multiples et à ce que réserve l'avenir à ces enfants trop souvent «différents». J'avoue que si j'y ai ressenti une petite pointe d'envie -- l'état de mon fils étant «seulement» stable, il ne sera peut-être jamais déclaré guéri --j'y ai aussi puisé une immense dose d'espoir et d'énergie positive. Ce qu'il me fallait pour faire encore un bon bout de chemin aux côtés de cet enfant extraordinaire qui est le mien, malgré tous les obstacles que la vie met sur sa route et donc sur la mienne...

mardi 6 janvier 2009

Et on recommence!

J'ai commencé la rédaction du quatrième tome «Quête d'éternité». Comme je me suis entendue avec ma maison d'édition pour un tome par année, je ne peux me permettre de prendre une longue pause d'écriture au risque de me retrouver en déficit de temps. J'avoue que j'ai une très forte tendance à procrastiner, j'essaie donc, pour 2009, de corriger cette vilaine habitude (plus facile à dire qu'à faire). Je vous ferai grâce de la longue liste de mes résolutions, mais je promets de partager mes réussites avec vous (espérons qu'il y en aura!!!!)

dimanche 4 janvier 2009

Enfin!!!!!!!!

Je viens tout juste d'envoyer le troisième tome de Filles de Lune. Plus long, il totalise 152 000 mots sur 410 pages alors que les deux autres avaient une moyenne de 120 000. J'attends maintenant les commentaires de ma directrice littéraire avec impatience, mais aussi une certaine appréhension. J'ai travaillé très fort, mais on ne peut jamais être certain que le résultat sera à la hauteur des attentes... La règle veut qu'un nouveau tome soit toujours meilleurs que les précédents. Aurai-je réussi?