samedi 26 décembre 2009

Loin au nord

Une grande amie romancière s'est envolée pour les grands froids hier. Après deux changements d'avion, elle devait atterrir à Dawson, au Yukon; j'attends de ses nouvelles. Elle avait posé sa candidature pour une résidence d'écrivain et l'a obtenue. Elle passera donc les trois prochains mois dans la noirceur permanente parce que, là-bas, c'est la période de l'année où il fait nuit en permanence. Je la salue donc de mon coin de pays et lui souhaite d'écrire le meilleur roman de sa carrière!

vendredi 18 décembre 2009

Se réconcilier avec Noël

Depuis quelques jours, je me sens un peu bizarre, mais je ne m'en fais pas outre mesure, c'est comme ça depuis sept ans maintenant et je sais que ça ne changera probablement jamais alors je m'y suis habituée. Je vous vois déjà dire: «Une autre qui a de la misère avec le temps des Fêtes!» ;) Oui et non... Dans mon cas, c'est un peu différent des problèmes que vivent probablement la majorité d'entre vous, dont ma collègue Gen. Ces inconvénients qui font que Noël nous laisse parfois un arrière-goût amer ou une envie subite de partir le plus loin possible et de revenir quand tout sera terminé. Je me suis demandée si ça valait la peine que j'en parle, si ça me ferait du bien de le dire, si ce n'était pas un ressassement inutile du passé... et je n'en ai toujours aucune idée alors...



C'est le 18 aujourd'hui, ma journée tampon entre l'espoir et la désillusion. Le 16 décembre 2002, je consultais mon médecin de famille parce que mon fils vomissait sans arrêt sans raison. Le lendemain à 10h am, j'entrai à l'hôpital avec un bambin de 16 mois qui n'allait pas trop bien et chez qui on soupçonnait une hydrocéphalie sévère. À 16h, on nous tranfère à l'étage de pédiatrie dans l'attente de tests le 18. À 21h, on nous transfère aux soins intensifs parce que l'état de mon fils se dégrade, on le branche sur tout un tas d'appareils et on lui fait passer un scan à 23h. Cédric n'a plus conscience de rien, il pleure en silence, son oeil gauche louche à faire peur (on apprendra plus tard que c'est une tumeur devenue trop grosse qui étirait le nerf optique à l'extrême, retenant la pupille dans le coin de l'oeil) Je ne reconnais plus mon fils. Résultat? On me dit qu'il a une belle hydrocéphalie bien égale (criss, je m'en fous qu'elle soit belle, faite quelque chose!) et qu'il faut attendre au lendemain que le spécialiste décide ce qu'on fait. Pour ceux qui ne le savent pas, une hydrocéphalie, c'est quand le corps n'arrive plus à évacuer le surplus de liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau alors ce dernier s'accumule dans la tête, causant d'énormes pressions sur le cerveau et des maux de tête incroyables, jusqu'à en vomir.

À 2 h am, le 18, un spécialiste a opéré Cédric d'urgence, dans sa petite chambre des soins intensifs, parce qu'il était dans la coma, respirait à peine et qu'on n'avait plus le temps de le déplacer en salle d'opération. Quand le médecin a percé le crâne, sur le dessus de la tête, le liquide sous pression a jailli jusqu'au plafond! Je capotais. Je vous passerai les détails de toutes les bêtises qui me sont venues à l'esprit en apprennant que les médecins craignaient maintenant que le temps mit à réagir ait permis à la pression d'écraser le cerveau à un point tel qu'il «commence à descendre», ce qui entraîne habituellement une mort cérébrale. C'est le jeune âge de Céd qui lui a finalement sauvé la vie. Comme les os du crâne ne sont pas encore totalement soudé à 16 mois, ils se sont espacés sous la pression, permettant au cerveau de garder suffisamment d'espace pour «survivre», mais la tête a pris des dimensions assez incroyables pour un bambin. Mon chum et mon fils ont exactement le même périmètre crânien depuis ce temps-là...

Nous pensions que le pire était passé, qu'on lui poserait un «shunt» (un drain interne qui évacue le surplus) et qu'on sortirait d'ici deux jours. Et bien non! On s'est bercé d'illusions toute la journée, alors que Céd passait son premier IRM sans qu'on nous disent exactement pourquoi, et on a nourri nos espoirs avec une ferveur qui me fait sourciller encore aujourd'hui. Depuis que je connais le milieu hospitalier comme ma poche, je revois en souvenir tous les signes annonciateurs de désastre avec une netteté effarante, mais c'était probablement mieux que je ne sache pas les décrypter à l'époque, à commencer par les regards fuyants des médecins et des infirmières...
Le 19 décembre, vers 8h20, le verdict sans appel est tombé: méduloblastome à haut risque, une tumeur cérébrale pédiatrique particulièrement maligne qui s'attaque surtout aux garçons. Chance de survie: 15% (qui chuteront à 5% en janvier 2004, quand le cancer récidivera) Je peux encore vous dire, avec précision, l'endroit exact où j'étais quand on nous l'a annoncé, ce qui m'a traversé l'esprit, le temps qu'il faisait dehors, tout! Le monde s'est arrêté de tourner pendant un interminable moment. Puis, Philippe Couillard (oui, oui l'ancien ministre de la santé ;)) nous a expliqué qu'il opérerait lundi le 23 pour tenter d'enlever le maximum des 3 tumeurs au cervelet (dont une de la taille d'un oeuf). Quand il a quitté la pièce, nous avons appelé nos parents respectifs pour leur annoncer, parce qu'ils attendaient notre coup de téléphone, sachant que le neurochirurgien devait passer tôt. Mon chum a souhaité bonne fête à sa mère avant de lui dire que son petit-fils avait un cancer. Méchante belle journée d'anniversaire...
Cette année-là, on a brisé le «premier» véritable Noël de ma fille de 3 ans qui croyait au père Noël et comprenait ce que ça voulait dire. Elle a passé les fêtes entre deux maisons de mamies, sans beaucoup voir son frère parce que les enfants de moins de 12 ans sont «interdits» de visite aux soins intensifs. On a fini par tricher, avec l'accord de l'hôpital, parce qu'on trouvait que ça n'avait pas de bon sens de séparer une famille comme ça...
Depuis ce temps, Noël est spécial chez nous, non seulement parce qu'il est lourd de souvenirs, mais aussi parce que l'on a craint souvent par la suite de le célébrer pour la dernière fois en famille. Encore aujourd'hui, chaque année peut être notre dernière avec Céd et on le sait, alors on fait toujours quelque chose de spécial dans le temps des Fêtes et on profite de chaque instant tout au long de l'année. On oublie trop souvent la valeur de la vie et l'importance de ceux qui nous entourent. On pense rarement que nos enfants pourraient partir avant nous, parce que ce n'est pas dans l'ordre des choses, ce n'est pas ce qui doit se passer... Je vous souhaite donc le plus beau des Noël à tous, mais surtout à ceux qui ont des enfants ou en auront bientôt, comme Mathieu . Chérissez-les, ils sont ce qu'il vous sera donné de plus précieux au cours de votre vie...
Je vous parlerai sûrement de la suite un jour, peut-être bientôt, peut-être pas ;) Je sais par contre que c'est assez pour aujourd'hui... J'écris et je pleure en même temps, le clavier est brouillé sous mes yeux, mais je pense finalement que ça me fait un bien immense d'en parler, même après 7 ans...

mardi 15 décembre 2009

Tuer un personnage?

Question pour mes collègues auteur(e)s: Quand les lecteurs détestent un personnage au point d'en demander la mort au moins cinquante fois par Salon du Livre, on s'exécute ou on le garde justement parce que les gens réagissent fortement à sa présence?

lundi 14 décembre 2009

Espérances au lieu de prédictions...

Alors voici ce que je souhaite au niveau littérature pour 2010:

-Avoir si bien travaillé le 4e tome que je n'aurais que bien peu de corrections à y apporter. ( On peut toujours rêver, non?)

-Écrire le 5e et dernier tome de la série et avoir terminé pour le début de septembre.

-Faire le plan (même si j'haïs les plans) de l'étrange roman qui me trotte dans la tête depuis plus de deux ans maintenant, qui n'est pas de la fantasy, qui est un volume unique et qui m'embête vous n'avez pas idée à quel point. J'ignore où ça va me mener cette histoire là, mais j'ai bien envie d'essayer juste pour le savoir justement...

-Commencer la rédaction de ma nouvelle série de fantasy qui se passe dans un tout autre univers que Filles de Lune et tenter de me restreindre à trois tomes parce que cinq, c'est de la job en ta... au niveau de la logistique. Tout ce que l'on dit de la première ligne du premier tome à la dernière du dernier tome doit se tenir et c'est franchement pas évident!
Et maintenant, je retourne au boulot si je veux réussir tout ça. Me connaissant, il vaudrait mieux que je prenne de l'avance...

Méchant cadeau de Noël!

Je viens de recevoir l'avis du nouveau rôle triennal d'évaluation de la ville de Sherbrooke. Résultat? Un gain net de 30 000$ sur ma propriété sans que l'on ait touché à quoi que ce soit depuis plus d'un an et donc une augmentation de taxes conséquente. Cette façon détournée d'aller chercher plus d'argent dans les poches des contribuables se passe de commentaires...
@ma collègue blogueuse Genveviève Blouin: Je retire ce que j'ai dit concernant ma maison sur ton blog, j'aurais pas dû la rénover pendant 10 ans et garder mon taudis... Mes excuses! (soupir)

vendredi 4 décembre 2009

C'est malheureux pour l'auteure...

Enfin, c'est ce que je pense, mais peut-être que je me trompe alors j'aimerais avoir votre avis! Je m'explique:
Je déteste, comme lectrice, qu'on me prenne pour une imbécile. Les phrases et les mots en majuscules dans un roman, je ne les accepte que s'ils ont leur raison d'être et la parcimonie est de rigueur. Alors quand j'ouvre un livre et que, toutes les deux pages (j'exagère à peine), il y en a, c'est bien simple, je n'ai même pas envie de le lire! Ça m'agace au plus haut point que non seulement on me dise que la personne crie, mais qu'on ajoute des majuscules à ce qu'elle crie! Comme si je n'étais pas capable de comprendre du premier coup qu'elle criait!?!?!!??! Dites qu'elle s'époumonne, qu'elle hurle, qu'elle est hystérique si vous voulez accentuer l'effet, mais lâchez-moi les phrases en majuscules. Y'a des centaines de verbes «forts» pour ce genre de choses, utilisez-les!!!!!!!!!! Il en va de même pour les mots que l'auteur juge importants. S'il faut qu'ils soient en majuscules pour qu'on en comprenne l'importance justement, ben y'a un problème! Sachez raconter votre histoire pour que ce soit limpide sans utiliser les majuscules, de grâce! Je ne vous direz pas sur quel bouquin je suis tombée aujourd'hui dans une librairie et qui m'a donné cette horriple impression, mais c'est clair que je l'achèterai pas et que je l'emprunterai plutôt à la bibliothèque pour voir si ma première perception est bonne. Malheureusement pour l'auteure, il est évident qu'il faudra que son histoire soit franchement géniale pour que j'embarque et fasse abstraction de cet irritant...

mercredi 25 novembre 2009

Désillusion

Pourquoi est-ce que, chaque fois que je me relis, une phrase qui m'arrache un «Wow, c'est moi qui ait écrit ça!» est irrémédiablement suivie d'un paragraphe qui ressemble à une mauvaise composition du secondaire????? L'art de se ramener soit même sur terre...

lundi 23 novembre 2009

Déjà un souvenir!

Eh oui, le Salon du Livre de Montréal n'est déjà plus qu'un souvenir! J'y ai passé cinq jours hors du commun, remplis de discussions passionnantes et de rencontres enrichissantes avec des lecteurs, des collègues et des blogueurs. Au fil des séances de dédicaces, j'ai découvert que j'échangeais autant avec de nouveaux lecteurs que d'anciens, preuve irréfutable que mon premier tome continu son chemin dix-huit mois après sa sortie, ce qui me rassure, moi qui crains toujours que l'intérêt pour ma série s'émousse... J'ai eu droit à une visibilité extraordinaire de la part de ma maison d'édition, en couleur svp, dans le cahier du salon; une agréable surprise qui m'a laissé sans voix! Beaucoup m'ont demandé à quand la sortie du 4e tome; une belle poussée pour reprendre l'écriture qui s'achève et entamer le retravail, qui s'annonce ardu à cause de la complexité de l'histoire... J'y retourne d'ailleurs de ce pas!

mardi 17 novembre 2009

Tant pis...

J'espérais être plus près de la fin du 4e tome que je ne le suis avant de partir pour Montréal, mais je dois me rendre à l'évidence : j'ai besoin d'une pause! J'ai bien essayé d'atteindre au moins le 120 000 mots, mais je viens de rendre les armes, incapable de me concentrer. Y'a des moments où il faut savoir lâcher prise...

Pour ceux qui viendront au SLM, j'ai bien hâte de vous rencontrer! Pour les autres, je vous dis à lundi!

samedi 14 novembre 2009

Tirelire

Comme à chaque année à cette époque, c'était aujourd'hui jour de «roulage» de sous! Vous savez ces petites boîtes rouges de Leucan que les enfants ont dans le cou à l'Halloween? Eh bien, c'est roulé à la MAIN par des bénévoles. Total de la journée pour la région de Sherbrooke: 16 200$, surtout en pièce de 1¢. Je vous laisse imaginer le tas de rouleaux...

mardi 10 novembre 2009

Quand le rêve devient réalité...

J'ai appris cette semaine que le 3e tome était allé en réimpression moins de deux semaines après sa sortie. Et moi qui croyais que le tirage initial de plus de 6000 était un tantinet élevé...

Quand nos personnages nous envahissent...

Naïla et Alix ne cessent de se disputer depuis trois pages et j'en ai marre de les entendre; je m'en vais me coucher. Ils ont le reste de la nuit pour renoncer à leurs comportements puérils et régler leurs différends...

lundi 9 novembre 2009

Quelqu'un peut me dire pourquoi je n'écris pas des Harlequins en tome unique au lieu d'un genre de littératture hyper complexe qui me demande une concentration à toute épreuve et une mémoire surdimensionnée???????????????????????? J'ai probablement un fond de masochisme en moi...

mercredi 4 novembre 2009

Mon fils, cet être étrange...

...a réussi le tour de force d'attraper la grippe pour la quatrième fois de sa courte existence. Laquelle? La saisonnière ou la H1N1? Aucune idée! Et pour être honnête, je ne visiterai pas l'urgence pour côtoyer des dizaines de personnes pleines de virus et ainsi risquer d'attraper autre chose juste pour savoir quelle souche il a contracté. Sans compter la possibilité qu'il contamine tout le monde sur son passage. Avant, je n'avais pas le choix d'y aller à cause des complications possibles, de ses anticorps en sous-nombre et tout le reste, mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas alors il va «seulement» manquer une semaine d'école à cause de la contagion et ainsi m'empêcher de travailler tranquille... Je vous ai déjà dit que j'adorais ce gamin? Sûrement, mais je le répète au cas où...

Vous vous demandez probablement comment ça se passe? Et bien le fait est que personne dans la maison ne l'a à part lui, que monsieur s'en tire à merveille car même en oscillant vers le 40 de fièvre depuis trois jours et avec un mal de tête qui demande des Advil aux 6 heures, il trouve le moyen de faire damner sa soeur... et sa mère par la même occasion, il a une raison en béton pour «squatter» mon lit des heures durant, il peut jouer aux jeux vidéos tant qu'il veut ou regarder Télétoon sans intermède, il se fait servir sous prétexte qu'il est trop fatigué et utilise à outrance le sourire charmeur qui a fait sa renommmée dans les couloirs d'hôpital d'une époque pas si lointaine. Pffffffffffffffffffffffffffffffffff! Vivement que ça fasse 7 jours et qu'il retourne à l'école...
P.S. Peut-être trouvez-vous que je ne prends pas la chose assez au sérieux, moi qui aie recommandé à tous de se faire vacciner. Je m'explique donc pour ne pas passer pour une sans-coeur face à mon p'tit bout d'homme malade (sourire en coin). Voyez-vous, la force de frappe d'une grippe dépend d'une multitude de facteurs, à commencer par la condition première d'une personne. Si vous êtes en bonne santé, comme certains me le faisaient remarquer en commentaires de mon message précédent, on se fait vacciner davantage pour protéger les gens à risque que nous-mêmes. Si on est à risque, on le fait avant tout pour nous-même. Ce sont deux sages décisions. Pour ce qui est du p'tit chenapan mentionnné plus haut, je prends la situation avec un grain de sel parce nous en avons tellement traversé ensemble que vous ne nous croyiez probablement pas si je vous en faisais le récit détaillé... J'ai aussi découvert avec le temps -et toute sa panoplie de spécialistes (17!) est arrivée à la même conclusion- que le seuil de tolérance à la douleur de Céd s'est beaucoup développé et a atteint un niveau immensément plus élevé que le mien ou le vôtre. Une céphalée qui nous donnerait envie de se taper la tête sur les murs n'empêche pas mon fils de fonctionner normalement... (preuve médicale à l'appui de cette affirmation). Alors monsieur, à 40 de fièvre, ben il se plaint à peine et vole quand même les bonbons d'Halloween de sa grande soeur... et avec le sourire en prime! Ça aide une mère à dédramatiser, croyez-moi!
Sur ce, prenez soin de vous!

vendredi 30 octobre 2009

Ça suffit...

Je suis un peu lasse d'entendre tous le monde dirent qu'ils n'ont pas besoin de vaccin pour survivre à la grippe, qu'ils l'ont deux-trois fois chaque hiver et que c'est pas la fin du monde. Il est tard, j'ai besoin de dormir parce que je travaille sur mon tome 4 jusqu'à 2h du matin tous les jours et que je me lève à 6h30, alors je serai brève, mais si le message passe pas, j'y reviendrai. La GRIPPE ce n'est pas un RHUME et une SOUCHE «X» d'influenza, c'est comme la varicelle, ça ne s'attrappe qu'une fois dans une vie et si on y survit, ben on est IMMUNISÉ pour TOUJOURS contre cette souche... De plus, il faut de la FIÈVRE, c'est même pas une option, mais une obligation... Et croyez-moi, si vous avez eu la grippe ne serait-ce qu'une fois dans votre vie, ça laisse un souvenir IMPÉRISSABLE qui n'a rien à voir avec un minable rhume... Alors, de grâce, faites-vous vacciner, ce n'est rien à côté de ce que vous risquez de combattre... Pis sinon, ben ne venez pas vous plaindre que c'est l'enfer, je vous aurai prévenu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 28 octobre 2009

Sidérée...

Ma fille de 10 ans a écrit un texte de trois pages sur l'Halloween au passé simple et il n'y avait pratiquement pas de fautes d'accord. Qui a dit que les jeunes ne savaient plus écrire?

La tête haute

J'en ai déjà parlé ici: http://fillesdelune.blogspot.com/2009/08/de-retour.html mais je reviens à la charge parce que j'ai reçu ce message d'une amie qui a perdu son fils :

Ensemble, Votons pour la chanson
La Tête Haute

La Fondation des Gouverneurs de l’espoir vous invite à voter pour la chanson La Tête Haute du groupe musical Les Cowboys Fringants, en nomination dans la catégorie chanson populaire de l’année, dans le cadre de la 31e édition du Gala de l’ADISQ qui se tiendra le dimanche 1er novembre 2009.

La Tête Haute a été inspirée et dédiée à Laurent Pilon un fan des Cowboys Fringants, décédé à l’âge de 19 ans des suites d’un cancer. Elle est maintenant un hommage à tous ceux qui se sont battus ou se battent actuellement contre un ennemi trop fort et qui gardent la tête haute dans l'épreuve.
Et vous, à qui la dédiez-vous?
Faites preuve de solidarité auprès des jeunes atteints de cancer et ensemble votons!
Pour voter
Les bulletins de vote pour la chanson populaire de l’année sont disponibles sur le site Internet de Radio-Canada www.radio-canada.ca/adisq du 19 octobre au 1er novembre 2009. Limite d'un bulletin de participation électronique par personne et par adresse électronique.

Au nom de ces enfants que j'ai connus et qui sont partis beaucoup trop tôt, mais aussi pour tous ceux qui se battent encore et toujours contre ce fléau: Merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 14 octobre 2009

Réchauffement de la planète????

Je viens tout juste de ramasser 14 lbs de raisins à la lampe de poche parce qu'il annonce -7 cette nuit et que je ne veux pas tout perdre. Hier, il y avait 1 pouce de neige chez moi et les enfants sont partis pour l'école avec le manteau d'hiver, la tuque et les gants. J'ai fermé ma piscine en catastrophe pour ne pas que l'eau gèle dans la thermopompe et l'endommage!!! Les poules ont diminué la ponte de moitié et se sont mises à muer, sans compter les poussins qui se cachent sous les lampes chauffantes!!!!!!!! Non mais je rêve; on est seulement le 14 octobre!!!! Le réchauffement de la planète à l'équateur peut-être, mais ici, c'est le contraire et ça me fait...

jeudi 8 octobre 2009

Tiraillée...

...entre la nécessité de continuer mon tome 4 parce que ma date de remise approche à grands pas et l'envie de travailler sur autre chose qui me trotte dans la tête depuis quelques mois maintenant et qui prend de plus en plus d'espace dans ma tête de romancière.

mardi 6 octobre 2009

vendredi 2 octobre 2009

Au secours!!!!!!!!!!!

Les courriels de lecteurs ont commencé à me parvenir pour me donner leurs commentaires, ce que j'apprécie toujours, qu'ils soient bons ou mauvais. C'est ce qui me permet de m'améliorer à chaque nouveau livre. Ce qui me fait «capoter», c'est que la plupart ont lu le livre dans la journée même de l'achat ou au cours de la suivante et qu'ils me demandent maintenant quand sortira le 4e!!!!!!!!!! Vive la pression (rire) Je pense qu'il vaut donc mieux que je débranche internet, envoie mon chum et mes enfants en vacances pour un bon 6 semaines et que je me barricade chez nous pour terminer l'écriture du tome suivant. Ah si ça pouvait être aussi facile et rapide à écrire qu'à lire, ce serait tellement plus simple...

mercredi 30 septembre 2009

Disponible... à certains endroits!

Depuis le début de l'après-midi, le tome 3 est disponible dans certaines librairies de la métropole...

mardi 29 septembre 2009

Advienne que pourra

J'ai donné le meilleur de moi-même. Je suis consciente que j'ai aussi beaucoup à apprendre encore. Quel sera le verdict des lecteurs?

vendredi 25 septembre 2009

Quel âge a Nelly Arcand???????????????????

Pouvez-vous m'expliquer comment une personne née en 1975 peut avoir 35 ou 36 ans? C'est pourtant ce qui est mentionné dans les articles concernant la mort de l'écrivaine. Comme peut-on dire, à quelques lignes d'intervalles, qu'une personne est née en 1975 et qu'elle a 35 ans (ou 36 selon un autre). Non mais, les médias ne s'améliore décidément pas!

jeudi 24 septembre 2009

Ce que je ne croyais jamais entendre...

Ce matin, Céd avait un rendez-vous avec son oncologue, comme tous les 6 mois. Elle devait, entre autres, nous donner les résultats de sa dernière imagerie par résonnance magnétique, la énième depuis le diagnostic. J'avoue que je pense chaque fois à ce que je ferai si elle me dit que la masse toujours présente dans le ventricule latéral gauche de mon fils se réveille et fait des siennes, mais je ne me demande jamais si elle m'annoncera enfin une rémission. J'en ai fait mon deuil il y a longtemps déjà de cette rémission tant espérée. Je m'étais résignée à répéter ad nauseam que l'état de mon fils était stable et le serait probablement toujours. Inutile donc d'essayer de décrire la tête que j'ai faite ce matin quand elle m'a dit que les chances de récidive, après cinq ans et demi, étaient à peu près nulles et que je pouvais considérer que mon héros était enfin sur la voie de la guérison...
Là, je suis assise devant mon ordi et je n'y crois encore qu'à moitié. Je suis devenue méfiante avec le temps, TRÈS méfiante. Et peut-être un peu superstitieuse aussi... Alors je me retiendrai encore de crier victoire pour les cinq prochaines années, le temps que dure une rémission officielle, mais j'avoue que je respirerai quand même plus librement que pendant les sept dernières...

L'art de dire des bêtises...

J'y excelle parfois. Mea Culpa. Dans mon enthousiasme à offrir mes livres dédicacés, j'ai oublié quelques détails d'importance donc je reviens sur le sujet et je suis toute ouïe pour les suggestions. Il en coûte la bagatelle de 2$ tx incl. pour cette brique de 544 pages. Un nouveau total de 11$ donc. Je sais, je sais, c'est pas donné, je l'ai déjà avoué précédemment...

Pour le paiement, y'a deux solutions possibles jusqu'à maintenant: soit je procède par virement sur AccèsD, ce qui est plus vite pour les membres de Desjardins mais il me faut ouvrir un compte rien que pour ça parce que je ne donnerai pas mon numéro de compte actuel à tous le monde... Deuxième, ben c'est le bon vieux chèque, mais ça ajoute au délai pour les pressés... Et vous, collègues auteurs, vous procédez comment?????

mercredi 23 septembre 2009

C'est à mon tour...

... d'être impatiente! Je suis allée chez Costco hier et je suis tombée sur le dernier Gabaldon... en anglais; ce qui veut dire qu'il reste un gros six mois d'attente pour la version française! Je n'en peux plus! Ça fait trois ans que j'attends la suite des aventures de Claire et Jamie, c'est pire que de la torture... Eh oui, je suis une inconditionelle du bel écossais en jupe et je ne m'en cache pas. Des rouquins comme lui, ça ne coure pas les rues, surtout de nos jours!

C'est MA série, celle pour laquelle je pardonne tout; les longueurs, les coquilles et même un anachronisme trouvé dans le deuxième tome et pourtant je suis une lectrice TRÈS critique. Que voulez-vous, à chacun ses faiblesses et ses chouchous...

Si vous n'y avez jamais jeté un oeil et bien, il est grand temps de le faire, ne serait-ce que pour les scènes disont plus... osées... (sourire en coin)

Par la poste??????

C'est 9.50$ pour envoyer le tome 3 par la poste en express et 9$ en courrier régulier!!!!!!!! C'est pas donné pour une dédicace, mais je l'offre quand même aux intéressé(e)s... Je vends mes exemplaires 20$.

Avis aux impatients et impatientes!

Ne vous présentez pas le 30 en librairie, vous serez déçus. Comme c'est la journée où le livre quitte les entrepôts du distributeur, il ne sera pas en librairie avant jeudi et même vendredi puisque, pour Renaud-Bray et Archambault par exemple, les caisses passent par le siège social avant se rendre dans les succursales...

lundi 21 septembre 2009

Je l'ai!

Mes caisses du troisième tome sont chez moi depuis la fin de l'après-midi. Je suis allée dire un p'tit bonjour aux filles de ma maison d'éditions et magasiner avec les enfants par la même occasion puisque c'était journée pédagogique dans mon coin. Je sais que vous allez penser que j'ai un parti pris, mais je ne peux m'empêcher de dire qu'il est magnifique...

mardi 15 septembre 2009

Aucun instrument de musique...

http://www.mixx.com/videos/6126995/youtube_perpetuum_jazzile_africa_live_hq

Plus que deux semaines...

...et le tome trois sera en librairie. Avec le temps, je me suis rendue bêtement compte que, quand personne ne nous connaît et que nous n'avons jamais rien publié, le pire qui puisse arriver, c'est que nous passions inaperçu. C'est désagréable et dur pour l'ego, mais nous avons maintes chances de nous reprendre ensuite sans en entendre vraiment parler, si ce n'est par nos proches... Mais quand ce que l'on publie rencontre un certain «succès», et bien ça crée des attentes, des espoirs, ça suscite des discussions, des questions, les gens envoient des courriels, s'impatientent aussi parfois (sourire) Et un beau matin, on réalise qu'il n'y a plus que deux options devant nous: ou ce que l'on publie comble les attentes de la majorité et tous le monde est heureux ou on se plante royalement et c'est la déception du lectorat... Pas besoin d'être dans le milieu longtemps pour savoir que les deux options sont possibles de façon pratiquement équivalente. Faut apprendre à vivre avec cette incertitude et j'avoue que ce n'est pas évident. Vivement le verdict...

dimanche 13 septembre 2009

Deux petites nouvelles en passant

Une lectrice a décidé d'ouvrir un forum de discussion sur la série, alors pour les intéressé(e)s, je donne l'adresse: http://fillesdelune.forumactif.net/forum.htm Au plaisir de vous lire!

Les livres de la série ont fait leur entrée chez Québec Loisirs pour le catalogue d'octobre. Les couvertures ont été modifiées par le club de lecture pour l'occasion...

samedi 5 septembre 2009

Perdre ses racines

Ce matin, mon grand-père nous a quittés, confiant de rejoindre enfin celle qu'il a aimée pendant plus de cinquante-cinq ans et dont il se languissait depuis trop longtemps déjà. Il avait 87 ans, mais les dernières années ont été difficiles et j'avoue que ce départ, aussi triste soit-il pour ceux et celles qui demeurent, est une délivrance pour lui car la maladie s'entêtait à le voler un peu plus chaque jour bien qu'il ne lui resta pratiquement plus rien. Comme pour beaucoup de gens de cet âge, me direz-vous! Oui et non, que je vous répondrai.

Mon grand-père menait une bataille perdue d'avance, une bataille contre laquelle la médecine moderne a encore bien peu de munition, une bataille injuste et cruelle; il souffrait d'Alzheimer. Ce fléau est, pour moi, la pire des maladie de la vieillesse, la plus traîtresse, la plus inhumaine. Pernicieuse, l'Alzheimer commence par grignoter de minuscules portions du quotidien, oublis que la victime impute à la fatigue, au stress, à la vie qui va trop vite. Lentement, elle s'implante, s'appropriant des noms, des lieux, des visages ou des événements d'un passé récent. Puis elle accélère sa croissance, se nourrissant maintenant de souvenirs pas si lointain, obligeant sa victime à froncer les sourcils pour se rappeler, à chercher sans succès dans une mémoire défaillante. Au fil du temps, le mal s'enracine de plus en plus profondément, arrachant sans remords des pans entier d'une vie qui s'achève alors que sa victime, dans des moments de lucidité de plus en plus rare, affronte la douleur de perdre ce qu'elle a de plus précieux associée à celle de ne rien pouvoir faire pour freiner l'hémorragie. Cette impuissance que l'on voyait de moins en moins souvent dans les yeux de mon grand-père alors que la maladie avait consolidé ses assises, écrasant les dernières résistances...
Quand on est jeune, on a rarement conscience de la précarité de la vie tout comme du savoir de nos aînés. Je ne sais pas pour vous, mais je ne me suis pas assise avec mes grands-parents bien souvent pour discuter de leur vécus, de leurs souvenirs, de tous les événements heureux ou non qui les ont forgés, leur permettant d'être ce qu'ils sont devenus. J'ai fait ma crise d'adolscence, comme plusieurs, puis j'ai rêvé d'une vie que j'ai ensuite travaillé à concrétiser. Un jour pas si lointain, la maladie a frappé à ma porte, réclamant mon fils à cor et à cri, m'obligeant à m'incliner temporairement. Quand j'ai commencé à respirer plus librement, après avoir réalisé tous un tas de choses importante, et que je fus enfin prête à entendre ce que mes grands-parents avaient à me raconter, quand j'aurais eu davantage de temps pour le faire, il était trop tard. L'Alzheimer, ennemi sans pitié, avait déjà effacé mon identité de la mémoire de mon grand-père, s'échinant à faire de même avec tout ce qui lui tombait sous la main...
Aujourd'hui, je pleure une partie de ce que je suis qui s'est envolée, je pleure ce que je ne saurai jamais, je pleure surtout celui qui ne reviendra plus. Mais mes larmes ne sont rien en comparaison de mes espoirs en un monde meilleur pour mon grand-père, un monde où on lui aura restitué ce qui lui revient de droit et qu'on n'aurait jamais dû lui enlever: sa mémoire...

jeudi 3 septembre 2009

Pas de tome 3 avant le 30 septembre. Point.

Je suis désolée d'être rabat-joie de cette façon, mais ça fait deux commentaires que je reçois de lectrices qui ont commandé leur troisième tome chez Renaud-Bray, parce qu'il est mentionné disponible et livrable dans 4 à 10 jours, et je trouve ça moche que les libraires donnent ainsi de faux espoir à ceux qui patientent depuis près d'un an déjà et qui ont hâte de lire Le Talisman de Maxandre. Pour votre info, le livre est encore sous presse... alors je me demande bien où ils vont trouver les exemplaires qu'ils font miroiter. Même chose pour Archambault qui l'annonce pour le 11 septembre!!!! À cette date, moi-même, je n'aurai pas encore reçu mes exemplaires et je vais toujours les chercher dans la semaine avant pour avoir le temps de dédicacer tous ceux que je vends moi-même afin que les gens les aient le jour même de la sortie officielle ! Il est prévu le 30 et il sortira le 30. Mes excuses à celles qui croyaient l'avoir avant...

jeudi 27 août 2009

Vitesse d'écriture

J'écris beaucoup ces temps-ci, «dead line» oblige, et j'en suis arrivée à me demander qu'elle est, pour l'écrivain «ordinaire» disons, une bonne moyenne d'écriture par jour. Est-ce 1000, 2000, 3000 mots? Je suis curieuse d'avoir votre opinion sur le sujet...

vendredi 21 août 2009

La question qui tue

Chaque fois que je jase avec des écrivains, connus ou non, le même sujet revient sur le tapis: peut-on réellement vivre de sa plume au Québec? Et quand je dis vivre, je parle de long terme, non pas d'un salaire décent une année, puis d'une vie de misère l'année d'ensuite parce que l'on ne peut pas publier deux-trois livres par année tous le temps. L'inspiration, à mon humble avis, ne se commande pas et la qualité demande du temps et du travail! Ce qui m'amène à poser une autre question, à savoir, c'est quoi pour vous un salaire qui vaut la peine qu'on en parle dans ce métier-là ? 20 000, 25 000, 30 000$ et plus ?
Et oui, je m'interroge. Comme plusieurs d'entre vous, j'en suis certaine... Pourquoi ces questions aujourd'hui, me direz-vous. Et bien parce que, inévitablement, chaque fois que je dis que je suis romancière, les gens s'imaginent que je roulerai en BMW sous peu et que mon compte en banque déborde... Qu'est-ce qui fait que tous croient que l'on gagne un salaire faramineux ? Un best-sellers, au Québec, pour un livre de 24.95$, rapporte la modique somme de 12 500$ à son créateur, soit sous le seuil de la pauvreté. Hé, on parle d'un best-sellers!!!! Imaginez ceux qui vendent la moyenne pour un roman, soit quelques 800 à 1000 exemplaires... Pas de quoi faire vivre sa petite famille... Et pourtant, tous savent qu'il y a des centaines et des centaines d'heures de travail dans les livres qui sont publiés chaque année. Et qu'il y a également des centaines d'écrivains et d'écrivaines passionnées qui, envers et contre tous, continuent d'écrire parce qu'ils ne se voient pas faire autre chose...
Je tiens à préciser, en passant, que je ne me plains pas, loin de là, mais que je m'interroge. J'ai choisi ce métier en connaissance de cause et je l'adore. Il me permet de voir grandir mes enfants et d'avoir un travail malgré la maladie de mon fils, ce qui, en soit, est déjà plus que ne peuvent se permettre bien des gens que je connais. Il n'en demeure pas moins que, comme tous, j'aspire à davantage et je me demande simplement si c'est possible...

Plus volumineux que les précédents

Mince consolation pour ceux qui attendent, le Talisman de Maxandre compte 544 pages. Au moins, vous en aurez pour quelques heures de plus ...

jeudi 20 août 2009

Changement de date!

Au risque de me faire crucifier par certains, je vous annonce que la sortie du triosième tome est maintenant prévue pour le 30 septembre et non le 18. Mais bon, ce n'est qu'une douzaine de jours de plus....

dimanche 9 août 2009

Bof...

Voilà qui résume à merveille le sentiment qui m'habite à mon retour de Montréal. Je dois d'abord dire que je me serais certainement reprochée longtemps de ne pas être allée faire un tour à Anticipation alors que j'en avais la possibilité donc j'ai saisi l'occasion. Qui sait quand ça reviendra dans la province??????????? Maintenant je sais aussi que ça ne valait pas le coût (175$ pour la fin de semaine). Il y avait, c'est vrai, plusieurs panels extrêmement intéressants auxquels j'ai assisté avec plaisir. Des auteurs de partout -mais aussi des éditeurs, des directeurs commerciaux et des directeurs littéraires - étaient présents et leurs visions du monde de l'édition valaient souvent la peine d'être entendu, ne serait-ce que pour se rendre compte que ce n'est pas plus facile de vivre de sa plume en France et aux États-Unis qu'ici, même si le bassin de lecteurs est multiplié par 10, 20 ou 30. Il est aussi rassurant de savoir -même si on s'en doute déjà- que les écrivains les plus connus peinent aussi sur leurs textes, que l'écriture est parfois pénibles, qu'ils rencontrent des difficultés et que ce n'est pas toujours une joie d'écrire. J'ai également jasé avec quelques auteurs précédemments aperçus dans les salons du livre et avec lesquels je n'avais pas encore eu la chance d'échanger; c'est toujours agréable de tisser de nouveaux liens. Voici pour le positif.

Le problème, en fait, c'est que le positif ne parvenait pas à compenser pour les nombreux irritants:
-Beaucoup d'auteurs étrangers présents n'avaient pas leurs livres en vente sur place. Dommage...
-L'espace de vente ressemblait davantage à un marché aux puces qu'à un mini salon du livre: pas ou peu de présentoirs, manque d'identification des maisons d'éditions, table cheap avec nappe blanche trop longue, manque de personnels compétents, et j'en passe... Pas de quoi donner le goût de faire des achats!
-Un grand nombre de participants aux différents panels n'étaient pas préparés, ne savaient pas trop quoi dire, demandaient s'il y avait des questions de l'auditoires à peine quinze minutes après le début de l'échange parce qu'ils ne savaient plus comment meubler le temps, auteurs invités dans des panels sans rapport avec eux, modérateurs qu'on n'avait pas prévenu de leur rôle et qui croyaient être participants, etc.
-Il y avait trop de panels en parallèle pour le nombre de visiteurs alors il n'y avait souvent qu'une poignée d'auditeurs dans la salle. Difficile de motiver les panellistes dans ce temps-là!!!!!
-J'ai entendu plusieurs aberrations mais la plus insultante était certainement celle qui disait que les lecteurs de fantasy actuels suivaient une mode et n'étaient donc pas de véritables fans. Par le fait même, ils étaient moins matures que les lecteurs de science-fiction et se satisfaisaient donc de romans moins «recherchés», moins «travaillés» et de moins bonne «qualité». En gros, on accusait TOUS les auteurs qui vendent bien d'écrire n'importe quoi et parvenir à le faire publier puisque les lecteurs n'y verraient que du feu. Insultant pour l'écrivain et le lecteur comme remarque, non? Je m'abstiendrai de nommer l'individu capable de proférer de telles bêtises; sachez seulement qu'il est lui-même auteur.
-J'ai malheureusement constaté qu'il y a encore trop de gens -donc pas uniquement la personne mentionnée ci-dessus- qui croient que les romans qui se vendent bien et s'adressent à un large public sont nécessairement moins bons que ceux qui s'adressent à une supposée élite et restent sur les tablettes. Comme si le but d'un écrivain était d'être reconnu par les élitistes plutôt que par le plus de lecteurs possibles! En tous les cas, c'est certainement pas cette élite qui permettra à l'écrivain de vivre de sa plume...

En terminant, je précise que je ne regrette pas ma visite, ne serait-ce que parce que j'ai entendu Patrick Sénécal avouer l'une des choses qui l'avait terrifié dans son enfance. Croyez-moi, vous ne devinerez jamais...

jeudi 6 août 2009

Anticipation 2009

Une amie auteure m'a convaincue d'aller faire un tour au congrès mondial de Science-Fiction et de fantastique, Anticipation 2009, qui se tiendra à Montréal du 6 au 10 août. J'y serai donc cette fin de semaine... et vous en reparle dès mon retour!

samedi 1 août 2009

De retour...

... d'une semaine riche en émotions. Je reviens tout juste d'un camp au Lac Beauport, camp organisé chaque année par Leucan pour les enfants atteints de cancer et leur famille. Je suis encore trop émotive pour vous en parler en détail, et je suis certaine que vous comprendrez. En attendant, je souhaite partager cette chanson avec vous. Sans le savoir, je cotoyais, depuis maintenant trois ans, les parents de Laurent, le jeune homme pour qui la chanson a été écrite à la suite de son décès en 2006...
http://www.youtube.com/watch?v=u5u0LIiNYYg

mercredi 8 juillet 2009

Statistique de retravail

Le tome 3 est passé de 152 000 mots, avant la première lecture par ma directrice littéraire, à une version finale de 128 000. Une perte nette de quelques 70 pages... Sans oublier que quelque 25 pages ont été totalement réécrites, que des centaines de paragraphes ont été retravaillés, de même qu'une nouvelle finale de 12 pages ajoutées -les 12 qui commençaient autrefois le 4e tome. J'avoue que ça a fait beaucoup de bien à mon histoire; le rythme s'est grandement amélioré et le superflu a disparu. Pour ma plus grande satisfaction - et celle de ma directrice- les passages entièrement réécrit étaient presque «parfait» -façon de parler- du premier coup, signe indiscutable que je prends de l'expérience et que j'apprends de mes erreurs passées... Rassurant!

Par contre, je dois encore travailler sur certains travers. En tant qu'écrivains, on a souvent tendance à surexploiter les adjectifs et les adverbes, de même que l'on explique trop, présumant que nos lecteurs ne comprendront pas sans un maximum de détails. C'est pourtant faux. Il faut apprendre à faire confiance à ceux qui nous lisent et également laisser place à leur imagination... Savoir doser est un art qui demande du temps et de la pratique.

Il y a tout de même une chose que je peux affirmer avec un brin de fierté et sans risque de me tromper: Le talisman de Maxandre est sans conteste le meilleur tome de la série à se jour! J'ai bien hâte de voir si vous serez d'accord...

Dernier sprint...

...de vérifications avant que le tome trois quitte pour l'impression. Vous n'imaginez pas comme j'ai hâte que ce soit fini!!!!!!!!!!!! Ce n'est pas que je n'aime pas mon métier, au contraire, mais quand ça fait quelques dizaines de fois qu'on relie le même texte, on a envie de passer à autre chose. Autant les lecteurs et lectrices attendent ce nouveau récit avec impatience, autant j'ai besoin de me concentrer sur la suite...

jeudi 2 juillet 2009

Ah l'été!


Enfin si on peut appeler ça l'été. Jamais vu une température aussi pourri... Désolée d'être si peu assidue, mais j'ai un tome 4 en chantier qui n'avance pas du tout, deux enfants en congé et un mari qui ne travaille pas quand il pleut (il est contremaître couvreur, alors les toits par les temps qui courent...) alors pour ce qui est de pouvoir travailler tranquillement sur mes romans... Petite surprise tout de même ce matin, je vous donne un aperçu de la couverture du tome 4. Il reste quelques détails à corriger, mais ça donne une excellente idée!

jeudi 18 juin 2009

Ah, les histoires en plusieurs tomes...

Le plus difficile, c'est de ne jamais rien dire qui contredirait ce que l'on a précédamment écrit. Le pire, c'est que même les plus petits détails peuvent prendre de l'importance. J'en suis à trois tomes de quelque 450 pages chacun, je vous laisse donc imaginer le nombre hallucinant de détails que contiennent ces bouquins... Pas étonnant que mes nuits soient courtes!

lundi 15 juin 2009

Grrrrrr!

Quelqu'un peut me dire pourquoi c'est toujours quand on en a vraiment besoin qu'un logiciel comme Antidote refuse de fonctionner correctement?

mardi 9 juin 2009

Best-Sellers Jeunesse

Il semblerait qu'au Québec, un auteur jeunesse doive vendre 20 000 copies de son roman pour qu'il soit considéré comme un best-sellers contre 5000 «seulement» pour un roman grand public. Je serais bien curieuse de savoir combien d'auteurs remportent un tel succès...

samedi 30 mai 2009

Plus qu'une semaine...

... avant de dire adieu à mes longs cheveux!!!! J'avoue que j'ai quand même hâte; depuis le temps que je rêve de changer de tête, c'est l'occasion ou jamais. Et puis, ça permettra à mon entourage de rire un bon coup; je n'ai pas l'impression que je serai très chic une fois rasée!!! (fou rire) Pour ceux qui auraient envie d'encourager ce changement drastique de look: http://defileucan.ca/Participant.aspx?id=9622

mardi 19 mai 2009

C'est de repartir...

...qui est le plus difficile. C'est chaque fois la même chose, les premiers chapitres sont toujours plus longs à écrire... Comme si l'histoire, même si je sais exactement où je m'en vais, peinait à se mettre en place. Je me demande si ce sera encore comme ça dans dix ans???

mercredi 13 mai 2009

4e tome!

Comme j'ai dû prendre le début du 4e tome et le reporter à la fin du 3e, je me retrouve aujourd'hui devant une page tout ce qu'il y a de plus blanche alors qu'il fait un temps splendide dehors! Mais bon; comme il faudrait normalement que j'aie terminé le premier jet pour novembre autant m'y mettre tout de suite...

lundi 11 mai 2009


Finalement, après bien des détours, voilà la couverture en version finale...

jeudi 7 mai 2009

Petit pépin internet

Depuis lundi, j'étais incapable de me rendre sur mon blogue, allez savoir pourquoi!!! Tout le reste fonctionnait sauf ça... Maintenant que, par enchantement, c'est réglé parlons de ma fameuse page couverture. J'ai suivi des conseils et j'ai aussi fait des expériences avec différents logiciels. Résultat: une horreur à chaque fois. Les couleurs deviennent laides à faire peur et le titre, de même que mon nom, sont décalés et grossis, enlaidissant l'image. Je mettrai donc l'originale non modifiée et il vous faudra imaginer le titre et le nom de l'auteur, de même que le fait que la dame qui tient l'enfant est enceinte. La couverture que j'ai est plus jolie, mais faudra que vous attendiez à l'automne... Désolée...

mardi 28 avril 2009

Du nouveau!

Pour plusieurs raisons, nous avons dû changer la couverture du troisième tome de la série. Dès que je trouve le moyen de convertir un PDF en JPEG -espérons que ça ne me prendra pas une semaine! - je vous montre la nouvelle illustration...

lundi 20 avril 2009

Ouf!

J'arrive tout juste de mon deuxième Salon du livre de Québec. J'avoue que je prends goût à ses rencontres extraordinaires avec les lecteurs, mais aussi avec les auteurs. Je suis revenue avec des souvenirs magnifiques, des dédicaces de bandes dessinées époustouflantes et une grande hâte au prochain salon, même si c'est dans 6 mois... Ces cinq jours intensifs m'ont aussi permis de tâter le pouls du lectorat par rapport au tome trois. Résultat: beaucoup de pression et de grandes attentes. Il ne me reste donc qu'à livrer la marchandise en croisant les doigts. (sourire un peu inquiet) Comme toute bonne chose a une fin, mon carosse est redevenue citrouille sur le coup de 17h hier et me revoici devant mon manuscrit, en espérant que l'imagination soit au rendez-vous...

samedi 11 avril 2009

Vous savez quoi? Une dizaine de poussins ont éclos cette nuit, juste à temps pour Pâques...

lundi 6 avril 2009

Pari gagné!!!!!

J'ai reçu aujourd'hui mon relevé annuel pour les deux premiers tomes de Filles de Lune. Je peux donc maintenant affirmer avoir un best-sellers en ce qui concerne Naïla de Brume. J'avoue que ça donne le goût de continuer!!! Ceci étant dit, ça ne me dispense certainement pas de retravailler le tome 3; j'y retourne donc de ce pas avec un regain d'énergie certain.

jeudi 19 mars 2009

Savoir reconnaître ses faiblesses

Hier, j'ai eu une trèèèèès longue, mais très agréable, conversation avec ma directrice littéraire, avant de repartir avec un manuscrit ABONDAMMENT annoté. En fait, pour être honnête, de quoi faire peur à bien des auteurs (rire), mais j'avoue que je dois avoir une légère tendance au masochiste puisque c'est comme ça que j'aime recevoir mes textes... J'ai besoin de savoir très exactement ce que ma directrice en pense, sans fla-fla, ni fausse gentilesse et elle le sait. Je préfère que ce soit elle qui prenne la chance d'égratigner mon orgueil, pendant que l'on peut encore apporter des modifications, plutôt que d'affronter la critique acerbe de mes lecteurs parce que le livre ne répond pas aux attentes une fois sur les tablettes. Et croyez-moi, aux nombres de courriels que ma maison d'éditions et moi recevont, le troisième tome est très attendu... C'est franchement agréable de savoir que l'on suscite autant d'attente et d'intérêt, mais ça rehausse également le niveau d'anxiété parce que l'on ne veut pas décevoir. Vaut donc mieux travailler plus que moins...
J'ai parfois montré à des parents et amis mes deux premiers manuscrits annotés, raturés, soulignés et j'en passe. Chaque fois, j'ai eu droit à des réactions particulières. Certains ont poussé des hauts cris, me disant que ça n'avait pas de sens; d'autres ont frémis d'indignation, parlant de dénaturation et de censure; d'autres encore ne comprenaient pas que j'accepte d'apporter des modifications, comme si le fait de retravailler un texte lui faisait perdre son âme!!!!!!!!!! Je suis quand même une personne intelligente, enfin je crois (sourire en coin), je suis donc capable de faire la différence entre améliorer un texte pour le mieux et accepter des changements les yeux fermés...
Vous savez quoi? La première version de la série est bien rangée chez moi, et j'espère qu'elle restera où elle est à perpétuité... Non pas que je ne sois pas fière de ce que j'ai écrit à l'origine; jamais je ne renierai mes premiers texte puisqu'ils m'ont permis de devenir l'auteure que je suis aujourd'hui! Mais je dois admettre que je suis surtout fière du chemin parcouru depuis la première version et c'est justement pour cette raison que je travaillerai une fois de plus sur mon texte, que je tiendrai compte de chaque commentaire, de chaque interrogation, de chaque trait de crayon. Je sais que je ne serai pas toujours d'accord, alors je négocierai, mais je sais aussi que je dirai parfois: «Mais comment ça ce fait que je n'avais pas remarqué ça?» ou encore «C'est vrai que ce pourrait être plus clair, plus précis» ou encore «moins long mais aussi captivant...» Je crois que c'est aussi ça être auteur: savoir lâcher prise vis à vis de son texte, être fière de nos trouvailles de génie mais savoir aussi admettre que l'on s'est trompé à divers endroits ou que l'on a peut-être pas tout donné sur certains passages...
Je serai donc moins présente pour les cinq prochaines semaines puisque je dois rendre la version finale pour la fin avril et que j'ai huit jours de salon du livre entretemps... Mais ça vaudra la peine, comme pour les tomes précédents, j'en suis convaincue...

lundi 16 mars 2009

Drôle de question!

Les visiteurs s'arrêtent devant moi, prennent l'un de mes livres en démo sur ma table de dédicace puis demande: «Est-ce que c'est vous qui l'avez écrit.» À chaque Salon, c'est pareil; cette étrange question revient plusieurs fois par jour et ça me fascine. Qu'est-ce que les gens croient??? Que je surveille les livres d'une auteure en particulier? Que je suis une visiteuse assise pour prendre une pause? Que je suis là par désoeuvrement? J'avoue que j'ai quelques difficultés à comprendre. Mais bon, je présume que ce comportement singulier est là pour rester. Vaut donc mieux en sourire, ce que je fais volontiers avant de répondre que je suis effectivement l'auteure...

mercredi 11 mars 2009

Comment dire...

Je l'ai déjà dit, je sais, mais je le répète: tous les goûts sont dans la nature et ne se discutent pas nécessairement... Partant de ce point de vue, et considérant le métier que j'ai choisi, j'explique maintenant mon dilemme. Depuis quelques temps, je ne lis que du québécois. Pourquoi? Tout simplement parce que je croise et recroise des auteurs à chaque salon du livre et que, de ce fait, mon cercle de connaissances s'agrandit de plus en plus. Je me suis dis qu'il serait donc profitable pour ma culture personnelle, de même que pour ma vie sociale, d'avoir une idée de ce que mes collègues écrivent. Mais voilà, je n'aime pas toujours ce que je lis, et, honte à moi, j'abandonne quelquefois ma lecture parce que je n'en peux tout simplement plus. Comme mes exemplaires sont parfois dédicacés, il est clair que je risque de me faire poser LES questions qui tuent: «Est-ce que tu as lu mon livre?» suivi inévitablement de «Qu'est-ce que tu en penses?» On répond quoi quand on ne veut vexer personne mais que l'on n'a pas réellement apprécié?

Je suis, je l'avoue bien humblement, d'un détachement presque indécent face à la critique. En fait, je me surprend moi-même tellement je vis bien avec les mauvais commentaires. Et ne vous méprenez pas en pensant que c'est parce que je n'en ai pas eu ou que je me crois au-dessus de tout. Ça n'a rien à voir. C'est plutôt que j'ai vite compris que l'on ne pouvait plaire à tous. Je pourrais d'ailleurs vous parler de lecteurs qui ne se sont pas gênés pour me dire mes quatre vérités!!! C'est peut-être aussi parce que je suis TRÈS critique de nature -- c'est un défaut, je m'en confesse (rire) -- et que si je me permets de commenter ce que je lis, il faut bien que j'accepte que l'on me rende la pareille... J'ai par contre un faible pour les critiques CONSTRUCTIVES. Elles peuvent être d'une aide précieuse pour mettre le doigt sur nos faiblesses, nos tics d'écritures, nos redondances, nos manques et j'en passe. Il faut apprendre à distinguer ce qui nous rends service du reste!!! Mais ce n'est pas tous le monde qui pense comme ça, alors comment savoir si la personne en face de soi a envie de connaître la vérité ou préférerait un mensonge honorable?

samedi 7 mars 2009

Parce que je suis mère avant tout...


... je participerai au Défi Têtes Rasées de Leucan le 7 juin prochain (la veille de mon anniversaire). Je dirai donc adieu à mes cheveux longs pour la première fois depuis plus de 20 ans. Je préfère ne même pas penser à ce que j'aurai l'air une fois rasée... Si vous avez envie de m'encourager ou si vous êtes curieux de savoir pourquoi j'ai finalement dit oui, vous n'avez qu'à jeter un oeil à: http://www.defileucan.ca/Participant.aspx?id=9622 Souhaitez-moi bon courage!!!!!!!!!

vendredi 27 février 2009

Rage d'oeufs

Je ne sais pas ce qui se passe, mais les gens mangent des oeufs comme jamais. Mes poules pondent en moyenne 45 cocos par JOUR et je suis incapable de me garder des douzaines en réserve; elles disparaissent aussitôt pondues!!!!!!!!!!

mardi 24 février 2009

Savoir lâcher prise

Rien à faire! Depuis une semaine, j'avance à pas de tortue, incapable de me concentrer suffisamment longtemps pour écrire un texte digne de ce nom. C'est bien beau de se motiver, de se dire que l'on est capable, que c'est juste une mauvaise passe et ainsi de suite, il vient un temps où il faut lâcher prise. Le problème, malheureusement, c'est que tout ce que je fais habituellement pour me changer les idées m'est impossible présentement et ça me rend dingue. Pâques est encore trop loin pour que je commence à mouler mes chocolats. Je ne cuisine que «santé» -- régime oblige-- et ma spécialité ce sont plutôt les desserts, pâtisseries et gâteaux d'anniversaire du catalogue Wilton. Mon bureau est en grande rénovation donc pas de scrapbook, ni de peinture sur bois, pas de céramique, ni de faux-vitrail, pas d'aquarelle, d'estampage, de pâtes polymères ou de fabrication de bijoux; tout est dans la montagne de boîtes emplilées au sous-sol. Mon portable est sur la table de la cuisine en permanence, c'est tout dire. Il y a des poussins dans mon garage --ils sont trop jeunes pour aller dans le poulailler-- alors pas question de faire du vitrail à cause des odeurs de soudure et de solvant. Pas de potager ou de plates-bandes non plus parce que c'est ENCORE l'hiver. Je désespère...

lundi 23 février 2009

Toute une pub!

Simple Plan était à Tout le monde en parle hier pour parler d'eux, mais aussi de leur engagement envers Leucan et les enfants atteint de cancer. Je pourrai donc me vanter (sourire en coin) de connaître quelqu'un qui est passé à cette émission puisque j'ai eu le plaisir de discuter un bon moment avec Marika (la jeune survivante) et sa mère en septembre dernier, à la réunion générale annuelle de Leucan. Comme Marika a eu une tumeur semblable à celle de mon fils, nous avons échangé sur ce que réservait l'avenir à ceux qui s'en sortent...

Vous savez tous combien il est difficile d'amasser des fonds pour quelque cause que ce soit puisque les gens sont sollicités de toutes parts alors quand une visibilité comme celle-là nous tombe presque du ciel, c'est une bénédiction!!!! Donc, pour ceux qui auraient envie de skier pour une bonne cause, je vous invite à consulter: http://www.defiski.com/

Et si le ski ne vous dit rien, vous pouvez toujours acheter la chanson Save you sur ITunes en passant d'abord par le site de la fondation créée par Simple Plan : http://www.simpleplanfoundation.org/ De cette façon, les profits générés par la vente du single seront redistribués à des organismes venant en aide aux victimes du cancer... Un p'tit .99¢ qui peut faire beaucoup de bien!

lundi 16 février 2009

Personnages trop vivants!

Est-ce que ça vous arrive parfois de savoir exactement où vous voulez aller en tant qu'auteure, mais d'avoir des *&?%&* de personnages qui n'ont pas, mais pas du tout, envie de faire gentiment ce que vous leur demandez?

Droit de prêt public

Peut-être suis-je dans le champ en pensant que plusieurs auteurs ne sont pas au courant de l'existence de la Commission du droit de prêt public. Si c'est le cas, tant mieux! Je suis relativement nouvelle dans le milieu, alors j'en ai encore beaucoup à apprendre. Pour les autres, j'explique brièvement ce que c'est.

La Commission du droit public est financé par le gouvernement fédéral, par le biais de Un avenir en arts et le Conseil des Arts du Canada. Du 15 février au 1er mai, les auteurs doivent s'inscrire, ainsi que chacun de leurs titres. La Commission réalise ensuite un échantillonnage dans les bibliothèques publiques et paie une redevance. Pour ma part, j'ai découvert deux jours en retard, l'an dernier, l'utilité de cet organisme. Résultat: 280$ de revenu en moins. Ce n'est pas une fortune, j'en conviens, mais ça se prend quand même bien. Je trouve que c'est un juste retour des choses puisque nous touchons très peu de droit d'auteurs pour les livres en bibliothèque, alors qu'ils sont lu par des centaines de personnes...
Pour ceux que ça intéresse: http://www.plr-dpp.ca/DPP/inscription/inscription_pour_nouveaux_auteurs.aspx

samedi 14 février 2009

Les hasards de la vie

Peu de temps après avoir écrit sur les best-sellers hier, j'ai reçu un appel de ma maison d'édition. Entre autres choses, j'ai appris que le deuxième tome, sorti en octobre dernier, s'en va en réimpression. Comme le tirage initial était de 4000, je peux considérer que j'ai un trois quart de best-sellers (lol). Pour ce qui est du premier tome, après 2 réimpressions, il y a 6000 exemplaires en circulation, mais en ai-je 5000 de vendu??? Je croise les doigts...

Je suis parfaitement d'accord avec les auteurs qui disent que ce n'est pas tant d'avoir un best-sellers qui compte, mais bien d'être allé au bout de soi, d'avoir cru en ses rêves, d'avoir osé soumettre son manuscrit à une maison d'édition, d'avoir écrit avant tout pour soi et pour se faire plaisir, etc... J'avoue pourtant bien humblement que, comme tous je pense, je rêve de toucher le plus de lecteurs possible et, ultimement, de vivre de ma passion, même si, au Québec, ce n'est vraiment pas évident. Il ne faut pas se leurrer non plus...

Je sais qu'une multitude de facteurs sont à considérer quand on parle de «succès», que ce soit les circonstances, le moment de la publication, la chance, le genre littéraire, la publicité et combien d'autres encore. J'ose cependant croire qu'il y aussi une place pour le talent... et que c'est la plus importante!

Sur ce, je vous souhaite une suberbe St-Valentin! Profitez-en pour dorloter ceux que vous chérissez. On oublie trop souvent de profiter de la vie...

vendredi 13 février 2009

Combien pour un best-seller????

La question qui tue: à partir de combien d'exemplaires vendus un auteur peut considérer avoir écrit un best-seller???? Certains disent qu'au Québec, c'est aussi peu que 1500, d'autres penchent plutôt pour 2000 ou 3000 et enfin, le chiffre ultime, 5000. Qui dit vrai, que je sache si j'ai gagné mon pari pour les premiers tomes de Filles de Lune...

lundi 2 février 2009

Cent fois sur le métier

Je suis de celle qui croit que rien n'arrive pour rien... Dû à un contretemps, ma directrice littéraire s'est vu dans l'obligation de repousser d'un mois le travail sur le troisième tome. J'ai donc profité de l'occasion pour le relire en entier et je ne le regrette pas. J'ai dit adieux à quelque 6000 mots, en ait ajouté plus ou moins 1500, un nouveau personnage a aussi fait son entrée et bien des ajustements ont été fait, rendant l'histoire encore meilleure. Je retourne donc au 4e avec le sentiment que cette fois-ci est la bonne...

samedi 31 janvier 2009

La vie est injuste...

Pour la troisième fois en moins d'un an, j'irai aux funérailles d'un enfant atteint de cancer. Pour la cinquième fois de ma vie, j'affronterai, les larmes aux yeux, la peine immense et la douleur inimaginable que vivent des parents disant adieu à ce qu'ils ont de plus cher... Je serrerai les dents, la gorge nouée, je tenterai de les réconforter, j'essaierai d'être forte pour les soutenir et surtout, je prierai pour n'être jamais à leur place...

Hier, des amis ont perdu leur fils au main de cette saloperie de maladie. Jamais je ne comprendrai, jamais je n'accepterai... Oui, j'ai appris à vivre avec cette réalité. Comme j'ai appris à vivre avec la peur, le doute, les incertitudes et tout le reste. Je n'y peux rien, la vie est ainsi faite. Mais ce n'est pas parce que l'on apprend à vivre avec quelque chose que l'on s'y habitue. Jamais, jamais je ne m'habituerai à cette terreur qui me serre le coeur chaque fois qu'un enfant perd son combat. Parce que je sais que le fil qui relie mon fils à la vie est aussi ténu que l'était le leur...

À découvrir...


















Je sais, les goûts, ça ne se discute pas. Il n'empêche que j'ai parfois pensé que certains livres fort populaires n'avaient rien pour mériter l'attention dont ils faisaient l'objet alors que d'autres, qui sont de véritables bijoux, restent dans l'ombre... Pourquoi ? Je serais bien embêtée de le dire...

La série jeunesse L'archipel des rêves, de Véronique Drouin, fait partie, selon moi, de ces merveilles dont on entend trop peu parler. Cette saga, dont le quatrième et dernier tome vient tout juste de sortir le 14 janvier dernier, mériteraient une plus grande place, c'est certain! C'est extrêmement bien écrit, le vocabulaire est riche, le rythme parfait et l'histoire ne ressemble à rien d'autre. L'héroïne alterne entre notre univers si ordinaire et un autre, totalement fanstastique dont l'origine étonne. L'auteure invente de nouvelles créatures fabuleuses au lieu de se contenter de celles que tous connaissent et, fait plutôt rare, dessine ses couvertures, de même que plusieurs de ses personnages que l'on peut retrouver dans un guide de survie, disponible à la fin de chaque volet. Si vous avez envie de vous évader et de passer un moment magique...



mercredi 28 janvier 2009

Avant-goût de Pâques


J'en ai 16 comme ça qui ont éclos dans la journée d'hier! Avouez qu'ils sont mignons...

dimanche 18 janvier 2009

Frôler la mort...

Samedi, 17h20. Mon chum et moi, on sort de chez Sears. On vient tout juste d'acheter des électros neufs, on est un peu écoeurés (on a magasiné toute la journée), on rêve juste de rentrer. Au programme: on récupère les enfants chez Mamie D., on se fait un p'tit souper en famille et on passe une soirée tranquille près du poêle à bois parce que ça fait trois jours qu'on gèle dehors.

Comme on ouvre les portières, le cellulaire sonne à l'intérieur. Déjà 5 appels manqués. Papy demande si on peut se rendre d'urgence au CHUS. Ma belle-soeur et ses filles sont sous oxygène. Intoxication au monoxyde de carbone. Ma belle-soeur ne peut quitter l'hôpital avant 20h, elle doit demeurer sous oxygène et sous observation. Pour les filles, c'est plus grave. Elles doivent se rendre à l'hôpital Sacré-Coeur de Mtl pour un traitement en chambre hyperbare. Mon beau-frère ne peut suivre l'ambulance, il doit rester pour ensuite conduire jusqu'à Mtl. C'est donc nous qui y allons. Voyage jusqu'à Mtl. Tests et radiographie. Essai en chambre hyperbare. Trop de pression sur les oreilles de la plus jeune, le traitement doit cesser. On devra recommencer demain, après que l'ORL lui ait posé des tubes. Ma belle-soeur et mon beau-frère arrivent. Ils passeront la nuit ici. Nous, on est revenu vers 2 heures du matin.

Non, ce n'est pas une tentative de suicide, c'est un stupide accident. Mais un accident qui aurait pu coûter la vie à trois personnes, mais surtout, qui aurait pu être évité. Tous les 4 sont partis pour une randonnée de VTT vers 12h30. Mardi dernier, ma belle-soeur avait acheté une carriole «Ski-Roue» pour promener les enfants dans les sentiers de quad. Premier essai en famille. 100 km aller-retour. Tout va bien, les trois filles s'échangent le siège passager du VTT versus une place dans la cariole à intervalle régulier. Arrêt à une station-service à 15h. Tout bascule. À l'intérieur de la carriole, la plus jeune est insconciente, la plus vieille est confuse. Branle-bas. 911. À l'arrivée des ambulanciers, il restait au maximum 20 minutes de vie à la plus jeune.

Ce qui est arrivé: la neige rafalait par la trappe arrière de ventilation et la plus vieille, qui lisait, n'aimait pas ça. Alors la plus jeune à tout bonnement fermé la trappe (elle est malheureusement conçu pour être fermée- ce qui n'a pas de sens). Par inadvertance, une autre trappe (elle aussi conçu pour être fermé) l'avait été pour X raison. Résultat: il ne restait plus suffisamment de trappes ouvertes pour aérer l'habitacle. Lentement, mais sûrement, les trois filles se sont intoxiqués au cours de l'après-midi. Ça a pris près de 3 heures pour que les effets se fassent vraiment sentir...

Pas d'autocollants pour avertir du danger potentiel, rien. Et on ne parle pas d'une carriole home made, fabriqué dans un coin de garage, mais bien d'un engin de compagnie. À Mtl, on nous dit que c'est pas la première fois que ça arrive. Que ces trappes ne devaient même pas être conçu pour être fermées. C'est aberrant. Et enrageant en même temps. Est-ce que ça va prendre un décès pour que l'on se réveille?

J'ai trouvé ma nuit difficile. À Mtl, ma belle-soeur m'a avoué qu'elle devaient amener mes enfants aussi, mais comme ils dînaient quand elle fut prête à partir, elle s'est dit que c'était partie remise. J'ai jamais autant remercier la providence. Une chose est sûre, mes enfants ont des ange-gardiens... Ceux de ma belle-soeur aussi...

mercredi 14 janvier 2009

La saison des salons...

À peine vient-on de sortir des fêtes de Noël et du Nouvel An que voici le temps de planifier les séances de dédicaces pour les différents salons du livre. J'ai déjà dû donner mes disponibilités pour le salon de Trois-Rivières, celui de Gatineau et celui de Québec. Le printemps s'annonce chargé mais surtout riche de belles rencontres...

samedi 10 janvier 2009

Vivre d'espoir...

J'arrive tout juste d'une fête organisé en l'honneur du fils d'un couple d'ami qui a terminé, en décembre, les cinq ans de rémission nécessaires pour qu'un cancer soit déclaré guéri. (Pour ceux qui ne le sauraient pas, j'ai un fils atteint d'une tumeur cérébrale depuis 2002. J'ai donc bien des amis qui ont un enfant atteint...) Une journée extraordinaire sur le plan humain, riche de souvenirs, d'échanges et de leçons de vie.
J'y ai revu bien des gens qui sont devenus des amis précieux au fil des traitements de chimio et de radio, mais que je vois moins depuis que mon coco a terminé son protocole de traitements. Nous avons discuté de tout et de rien, prenant au passage des nouvelles de nos enfants respectifs, de leurs victoires et de leurs défaites, échangeant sur nos craintes face aux séquelles multiples et à ce que réserve l'avenir à ces enfants trop souvent «différents». J'avoue que si j'y ai ressenti une petite pointe d'envie -- l'état de mon fils étant «seulement» stable, il ne sera peut-être jamais déclaré guéri --j'y ai aussi puisé une immense dose d'espoir et d'énergie positive. Ce qu'il me fallait pour faire encore un bon bout de chemin aux côtés de cet enfant extraordinaire qui est le mien, malgré tous les obstacles que la vie met sur sa route et donc sur la mienne...

mardi 6 janvier 2009

Et on recommence!

J'ai commencé la rédaction du quatrième tome «Quête d'éternité». Comme je me suis entendue avec ma maison d'édition pour un tome par année, je ne peux me permettre de prendre une longue pause d'écriture au risque de me retrouver en déficit de temps. J'avoue que j'ai une très forte tendance à procrastiner, j'essaie donc, pour 2009, de corriger cette vilaine habitude (plus facile à dire qu'à faire). Je vous ferai grâce de la longue liste de mes résolutions, mais je promets de partager mes réussites avec vous (espérons qu'il y en aura!!!!)

dimanche 4 janvier 2009

Enfin!!!!!!!!

Je viens tout juste d'envoyer le troisième tome de Filles de Lune. Plus long, il totalise 152 000 mots sur 410 pages alors que les deux autres avaient une moyenne de 120 000. J'attends maintenant les commentaires de ma directrice littéraire avec impatience, mais aussi une certaine appréhension. J'ai travaillé très fort, mais on ne peut jamais être certain que le résultat sera à la hauteur des attentes... La règle veut qu'un nouveau tome soit toujours meilleurs que les précédents. Aurai-je réussi?