vendredi 28 novembre 2008
Quand l'expérience se fait sentir...
Je relis présentement le premier quart du «Talisman de Maxandre» et je n'en reviens pas comment c'est mal écrit! Ça paraît bizarre de dire ça, mais il faut comprendre que cette portion du texte remonte à deux ans déjà, alors que je n'avais pas encore publié ni travaillé avec une directrice littéraire et une réviseure. Je ne voyais donc pas mes tics d'écritures, mes nombreuses répétitions, mes phrases trop longues et j'en passe... Deux romans en librairies plus tard, je peux vous dire que les défauts sautent aux yeux. J'ai sabré l'équivalent de 5 ou 6 pages dans les cinquante premières et ce n'était pas un luxe. L'histoire a gagné en rythme, de même qu'en cohérence. J'espère maintenant constater, lorsque j'aurai passé cette première portion, que le reste du texte est à l'image de l'expérience acquise...
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3 commentaires:
Oufff... oui, bienvenue dans le monde des auteurs, Elisabeth! :-) Il m'arrive souvent de regarder mes vieilles œuvres et me dire: Ouache! C'est donc ben mauvais! Et j'ai envoyé ça à des éditeurs, moi? Au secours!
C'est vrai que c'est parfois gênant quand on jette un oeil sur nos anciens «chefs-d'oeuvre». Je me demande parfois, quand je regarde le premier manuscrit de Filles de Lune, comment quelqu'un a pu y voir du potentiel! Et pourtant, une fois retravaillé, ça a donné un roman dont je suis pas mal fière...
C'est le principie même de la direction littéraire, que malheureusement plusieurs ne comprennent pas!
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