samedi 8 mai 2010

À lire absolument

Une amie romancière vient de m'offrir la revue française Lire d'avril 2010. Celle-ci contient des bijoux de caricatures, mais surtout, elle nous offre les résultats d'une enquête sur ce que gagnent les écrivains français. Vous constaterez que la situation de nos cousins s'apparante beaucoup à la nôtre. Une lecture fort instructive pour quiconque rêve de vivre de l'écriture... 

7 commentaires:

Gen a dit…

800 euros d'à valoir pour un auteur débutant?!?!?! On n'a pas ça ici si je ne m'abuse (ou très rarement)

Ni de salaire mensuel versé durant l'écriture...

Je reste avec l'impression qu'ils sont quand même un peu moins mal pris que nous...

Elisabeth a dit…

J'avoue que tu as raison pour ces deux points. Par contre, pour ce qui est d'avoir des revenus en dents de scie, c'est très semblable. Et tu remarqueras que leur pourcentage sont plus bas que les nôtres au début soit 8% au lieu de 10%... ;)

Audrey a dit…

Le seul avantage du marché français selon moi, c'est sa taille. Un éditeur parisien (oui parce que c'est différent pour un éditeur de province qui est plus difficilement diffusé nationalement) peut "facilement" vendre 10000 exemplaires d'un roman s'il s'en donne les moyens. Le hic, c'est qu'ils ne s'occupent pas pareillement de tous ses romans et que certains ne dépassent jamais les 1000 copies. Et puis, j'ai lu une fois que le ratio d'un manuscrit envoyé par la poste retenu pour publication était de 2 pour 1000 dans les grandes maisons !
Je préfère de loin le marché québécois. Quant à l'a-valoir, je suis certaine que les grands noms québécois en négocient avec leur éditeurs.

Gen a dit…

Je pense que la taille du marché aide beaucoup à compenser ce pourcentage un peu plus faible ;)

Par contre, c'est sûr qu'un ratio d'acceptation de 2 pour 1000, c'est pas beaucoup... mais ici ce serait quoi? J'ai déjà entendu 1 sur 300... Pas faramineux non plus.

Hep, morale de cette histoire : on ne décide pas de vivre de sa plume. On prie pour que ça arrive et on garde notre autre boulot :p

Annie Bacon a dit…

Ce qui est dommage, c'est que l'article a décidé de se concentrer sur les gros vendeurs, ce qui fait passer les écrivains français pour des millionnaires!

Il aurait été intéressant de voir la proportion des auteurs gagnant plus de 30 000 par année!

Elisabeth a dit…

@Annie: Plus loin dans la revue,il est question des auteurs qui se fient sur les subventions et les bourses pour vivre. Un éditeur dit aussi qu'il n'y a que des auteurs sous-payés parce qu'ils vendent peu (3000 et moins) et des sur-payés parce qu'ils vendent 30 000 exemplaires et plus. J'en déduis qu'il n'y a malheureusement pas beaucoup d'écrivains entre les deux...

En passant. bienvenue chez nous ;)

Evelyne a dit…

Dommage qu'ils commencent l'article avec une série d'anecdotes sur les auteurs connus. Ce sont exceptions. Les a-valoirs et avances de droits sont rarissimes ici. À la fois pour des raisons de risques, mais aussi de "facilité comptable". Les droits sont plus faciles à gérer ainsi. Même chose pour les mensualisés... d'une extrême rareté ici.
La seule chose qui sauve le marché français, c'est le nombre. Mais qui dit grande population dit aussi plus d'auteurs, plus de compétition!