En faisant le tour des blogues ce matin, je suis tombé sur un Xe commentaire concernant les qualités des Chevaliers d'Émeraude. Je vous arrête tout de suite, ceux qui croient que je suis sur le point de m'élancer dans une éloge ou un massacre de la série, je n'en ai nullement l'intention. Et le fait que je publie chez Mortagne n'a rien à y voir, quoi que vous en pensiez. Seulement, ce que j'ai à dire ne concerne pas l'aspect littéraire de l'oeuvre. Ça relève du côté pratique et ça touche beaucoup d'auteurs... Si vous voulez mon opinion sur la série, il me fera plaisir de vous la donner, en privé.
Cette série a deux qualités, que l'on passe volontier sous silence dans le milieu de la littérature québécoise, surtout le milieu de la littérature de genre, parce que ça fait l'affaire de beaucoup de gens de ne pas «voir». C'est tellement plus facile de se fermer les yeux...
Primo-2.5 millions de livres vendus. Pas 50 000, 250 000 ou même un million. Non, 2.5 millions. Les Chevaliers, n'en déplaisent aux tenants de la littérature de genre avec un grand L et un grand G, ont fait lire des milliers de jeunes qui se sont rendu compte avec fierté qu'ils étaient capables de lire en entier un bouquin de 500 pages. J'entends encore les «500 pages écrits en gros caractères et très aérés» de certains... Ouin, pis? Le jeune, lui, il voit 500 pages. Point. Il est fier, il a réussi et c'est tout ce qui compte. Puis, il en lit un autre et un autre, et un autre encore, pour finalement en lire 12. 12! Il sait maintenant qu'il peut lire une série entière sans se décourager. Ceux qui ont des enfants en âge de lire de gros bouquins comprendront ce que je veux dire. C'est hyper important dans le cheminement du jeune pour son avenir de lecteur.
Et il en est de même pour nombre d'adultes. Avez-vous une idée de la quantité de nouveaux lecteurs adultes que Anne a générés? Des dizaines de milliers. Des gens qui ne lisaient pas ou peu, des gens déçus de ce que les écrivains leur proposaient, des gens qui n'arrivaient pas à «embarquer» dans une histoire jusqu'à la fin, des gens qui n'aimaient pas la fantasy, et combien d'autres encore. 90% de ces adultes lisent encore aujourd'hui et une large portion sont même devenus de grands consommateurs de livres. Beaucoup sont tellement heureux de s'être réconciliés avec la lecture qu'ils n'empruntent plus les livres à la bibliothèque, mais les achètent. Parce qu'ils les chérissent. Et les prêtent, les faisant ainsi découvrir, parce qu'ils les ont aimés.
Vous croyez que ça rapporte à qui tout ça en bout de ligne? Seulement à Anne? Ben oui, cachons-nous la tête dans le sable encore un peu! Ça nous va tellement bien ces oeillères... J'ai des p'tites nouvelles pour vous, ça rapporte à tout les écrivains, peu importe ce qu'ils écrivent et le genre qu'ils écrivent. Vous pensez vraiment que tous ceux qui ont lu les Chevaliers ne lisent que du Anne? (yeux au ciel) Non. Ils se sont ouvert à l'univers immense de la lecture et des livres. Plusieurs ont même abandonné l'auteur depuis un moment déjà, comme ont le fait tous avec des auteurs qu'on a aimé, à un moment ou à un autre. Pour diverses raisons. Parce qu'on évolue en tant que lecteurs, parce qu'on n'aime plus le genre, parce que notre vie a pris un autre tournant. etc... Ils se sont alors tournés vers qui vous pensez? Et ne me dites pas qu'ils ne lisent que des histoires «simples» comme celle des Chevaliers. Il suffit de jaser avec des lecteurs dans les Salons du livre pour le comprendre. On bénéficie tous, en tant qu'écrivains, de l'engouement et de la vague soulevée par les Chevaliers. Tous. Ne serait-ce que parce qu'elle a fait LIRE des milliers de personnes.
Vous vous trouvez génial en tant qu'écrivain? (J'en connais comme ça.) Grand bien vous en fasse. Mais êtes- vous capable de soutenir l'attention d'un lecteur pendant 12 tomes? Sans qu'il abandonne en cours de route? Le réussir avec 3 ou 4 tomes, c'est une chose. Avec 12, c'est autre chose, ne vous en déplaise. Et les Chevaliers ont réussi ce tour de force. Combien parmi nous peuvent en dire autant? C'est une chose de raconter une histoire, c'en est une autre de la faire apprécier d'autrui...
2 ème point: Une série comme les Chevaliers, ça rapporte à l'éditeur. Beaucoup. Et que croyez-vous que l'éditeur fait avec tout cet argent. Qu'il le met dans ses poches? Non. Quand il n'est plus nécessaire d'investir massivement pour promouvoir une oeuvre, il est alors possible d'utiliser les fonds pour faire connaître de nouveaux auteurs ou prendre sous son aile des auteurs déjà établis. C'est ce que Mortagne a fait. J'en ai bénéficié, comme plusieurs autres sur la bloguosphère. Comme plusieurs dans l'avenir également. Il serait dommage, et surtout égoïste, de l'oublier.
Mon grain de sel.
Et il en est de même pour nombre d'adultes. Avez-vous une idée de la quantité de nouveaux lecteurs adultes que Anne a générés? Des dizaines de milliers. Des gens qui ne lisaient pas ou peu, des gens déçus de ce que les écrivains leur proposaient, des gens qui n'arrivaient pas à «embarquer» dans une histoire jusqu'à la fin, des gens qui n'aimaient pas la fantasy, et combien d'autres encore. 90% de ces adultes lisent encore aujourd'hui et une large portion sont même devenus de grands consommateurs de livres. Beaucoup sont tellement heureux de s'être réconciliés avec la lecture qu'ils n'empruntent plus les livres à la bibliothèque, mais les achètent. Parce qu'ils les chérissent. Et les prêtent, les faisant ainsi découvrir, parce qu'ils les ont aimés.
Vous croyez que ça rapporte à qui tout ça en bout de ligne? Seulement à Anne? Ben oui, cachons-nous la tête dans le sable encore un peu! Ça nous va tellement bien ces oeillères... J'ai des p'tites nouvelles pour vous, ça rapporte à tout les écrivains, peu importe ce qu'ils écrivent et le genre qu'ils écrivent. Vous pensez vraiment que tous ceux qui ont lu les Chevaliers ne lisent que du Anne? (yeux au ciel) Non. Ils se sont ouvert à l'univers immense de la lecture et des livres. Plusieurs ont même abandonné l'auteur depuis un moment déjà, comme ont le fait tous avec des auteurs qu'on a aimé, à un moment ou à un autre. Pour diverses raisons. Parce qu'on évolue en tant que lecteurs, parce qu'on n'aime plus le genre, parce que notre vie a pris un autre tournant. etc... Ils se sont alors tournés vers qui vous pensez? Et ne me dites pas qu'ils ne lisent que des histoires «simples» comme celle des Chevaliers. Il suffit de jaser avec des lecteurs dans les Salons du livre pour le comprendre. On bénéficie tous, en tant qu'écrivains, de l'engouement et de la vague soulevée par les Chevaliers. Tous. Ne serait-ce que parce qu'elle a fait LIRE des milliers de personnes.
Vous vous trouvez génial en tant qu'écrivain? (J'en connais comme ça.) Grand bien vous en fasse. Mais êtes- vous capable de soutenir l'attention d'un lecteur pendant 12 tomes? Sans qu'il abandonne en cours de route? Le réussir avec 3 ou 4 tomes, c'est une chose. Avec 12, c'est autre chose, ne vous en déplaise. Et les Chevaliers ont réussi ce tour de force. Combien parmi nous peuvent en dire autant? C'est une chose de raconter une histoire, c'en est une autre de la faire apprécier d'autrui...
2 ème point: Une série comme les Chevaliers, ça rapporte à l'éditeur. Beaucoup. Et que croyez-vous que l'éditeur fait avec tout cet argent. Qu'il le met dans ses poches? Non. Quand il n'est plus nécessaire d'investir massivement pour promouvoir une oeuvre, il est alors possible d'utiliser les fonds pour faire connaître de nouveaux auteurs ou prendre sous son aile des auteurs déjà établis. C'est ce que Mortagne a fait. J'en ai bénéficié, comme plusieurs autres sur la bloguosphère. Comme plusieurs dans l'avenir également. Il serait dommage, et surtout égoïste, de l'oublier.
Mon grain de sel.
17 commentaires:
Excellent commentaire! (on s'en était parlé au Salon et je m'étais justement dit que tu devrais l'écrire sur ton blogue)
Juste une chose qui me chicote par contre : je connais énormément de gens qui aiment profondément les séries.
Eux, on a juste à les accrocher pendant 2 tomes et voilà, c'est parti, ils vont lire les livres ou écouter les saisons suivantes de la série télé envers et contre tous jusqu'à ce que ce soit fini.
Alors je ne sais pas si c'est de les avoir fait suivre pendant 12 tomes qui est un exploit ou d'avoir réussi à en écrire 12 sans avoir envie de passer à autre chose...
Merci pour ce billet. Que ça taise un peu les mauvaises langues. J'avais également brossé le sujet avec De Mortagne lors de ma première rencontre, notamment des bénéfices que la série générait pour les nouveaux auteurs. J'en ai marre d'entendre toutes ces critiques gratuites, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'au Québec, quand quelqu'un réussit vraiment, on y trouve toujours quelque chose à redire.
Mais étant de nature curieuse, j'aimerais bien avoir ton opinion personnelle sur la série?
Et puis, ça a été un plaisir de te rencontrer au SLM. J'aurais aimé parler plus longtemps mais la fille en arrière de moi m'envoyait des ondes négatives. Lol.
Bonne journée!
@Gen: Lors de notre rencontre, ce n'était pas la première fois que j'abordais le sujet avec d'autres auteurs. C'est un peu ce qui m'a fait réalisé que ce serait bien que j'en parle sur mon blogue. Il m'a moi-même fallu un moment pour réaliser pleinement ce que j'explique alors je me suis dit que je ne devais pas être la seule... J'ai d'ailleurs souvent dit «nous» dans le billet, et non «vous» :)
Pour ce qui est des lecteurs de série, il y a deux genres je pense. Ceux dont tu parles et ceux qui attendent qu'une série soit terminé et que les gens l'aient amplement critiquée avant de se décider à la lire.
Quant à avoir envie de passer à autre chose... Si on considère qu'une nouvelle série a découlé de la première... Je te laisse lire entre les lignes ;) Pour ma part, je n'en serais pas capable.
@Didie: Le fait est que je commence à être un peu lasse de voir que toutes les raisons sont bonnes pour tomber à bras raccourcis sur les Chevaliers et sur les éditions de Mortagne par ricochet. J'aimerais bien qu'on passe à autres choses 8 ans plus tard. Elle a du succès, tant mieux pour elle. Plusieurs n'aiment pas ce qu'elle a fait, c'est correct. Que la série ne soit pas un chef d'oeuvre littéraire, c'est possible. Mais je pense qu'on a fait le tour de la question... ;)
J'ai bien hâte de pouvoir jaser plus longuement avec toi. Les Salons, dépendamment du moment où tu te présentes, ce n'est souvent pas l'endroit idéal. Faut s'éclipser en dehors pour avoir un peu de temps :)
Sans vouloir partir un débat... il y a aussi un GROS désavantage à ce qu'une série comme les Chevaliers d'émeraudes ait du succès.
La qualité littéraire/artistique de l'oeuvre étant plus basse, beaucoup d'auteurs et d'éditeurs délaissent la... qualité au détriment d'une base vendeuse. Ou encore l'inverse, beaucoup de jeunes auteurs tente d'imiter et de publier en écrivant quelques choses qui frôlent le médiocre et malheureusement, se font aussi publier...
Bref, avoir du succès monétaire c'est génial et je le concède, mais quand la qualité est merdique, que ça fasse lire ou non, le message passe moins bien...
Je suis étudiant en marketing et je comprends les lois du marché et qu'un éditeur "doit" faire de l'argent, mais il y a une frontière à ne pas franchir et c'est lorsque l'on cherche à se moquer de l'art pour faire gonfler nos coffres, notamment en publiant des oeuvres plutôt médiocres en soit qui influences malheureusement trop les jeunes auteurs à négliger la qualité de leurs écrits. Ce qui a pour effets de créer une vague de déception lorsqu'ils réalisent que jamais ils ne seront publiés parce que de savoir bien écrire est une chose, savoir raconter en est une autre et les auteurs doivent posséder une maîtrise des deux!
En tout cas, c'est mon opinion personnelle et je ne souhaite pas susciter un débat, mais simplement m'exprimer.
Personnellement, je dois avouer que je ne comprends pas ton commentaire.
En quoi est-il désobligeant de dire qu'une oeuvre est mauvaise si on considère qu'elle est mal écrite, mal construite, et qu'elle propose des péripéties sans queue ni tête?
Ceci n'excuse pas cela.
Personnellement, je ne me censurerai pas lorsqu'il s'agit de dénoncer les ouvrages qui refusent la direction littéraire, la réécriture et la correction.
Enfin, je dois dire que je suis toujours étonné de lire une intervention qui défende un ouvrage qui n'a absolument pas besoin de l'être.
Pourquoi lui accorder plus d'espace? Il y a d'autres belles découvertes à faire dans ce bas monde, et qui n'ont pas toujours les moyens d'être connu, l'argent étant le nerf de la guerre.
Enfin, être connu, c'est aussi apparaître sous les feux de la rampe. Il est normal que la critique soit plus fréquente, à ce moment-là.
@Alamo: Je n'ai parlé que d'un point de vu du lectorat, et du côté mercantile avantageux. Ce n'est pas agréable pour plusieurs de l'admettre, mais il faut aussi tenir compte des points que j'ai soulevés dans l'équation parce que le grand public n'en a rien à faire des auteurs en devenir quand ils lisent.
Nous pourrions débattre longtemps des autres effets d'une série comme les Chevaliers -je l'ai d'ailleurs déjà fait avec Mathieu Fortin il y a deux ans, il s'en souvient certainement ;) - Depuis, j'ai nuancé certain de mes propos d'autrefois, mais le discours de fond du moment n'a pas changé. Pourquoi je n'en discute pas ici? Parce que je déteste avoir des conversations de cette importance par le biais d'un ordi. J'accepterais cependant volontiers d'en débattre face à face ou en groupe par contre...
@Empereur Goule: Je me répète, je ne défends pas tant l'ouvrage que j'explique un point de vue que plusieurs oublient. Je fréquente les Salons du livre comme auteure depuis trois ans, consulte les blogues depuis presque autant et il ne se passe pas une semaine sans que quelqu'un, quelque part, nous baratine les oreilles avec la «qualité littéraire déficiente» des chevaliers. Imaginez-vous donc qu'on commence à le savoir ce que le milieu en pense! Comme tu le dis si bien; l'un n'excuse pas l'autre, mais il ne l'empêche pas non plus et c'est ça que personne ne dit jamais parce que ce serait avouer un côté positif à cette publication. Je tenais à le souligner. Et je ferai remarquer que c'est une des rares fois, sinon la seule, où j'aborde le sujet sur mon blog...
Bravo, beau billet que j'ai bien aimé.
J'aime lire des séries, c'est une séquelle de mon amour pour Star Wars que j'ai développé tout petit. Je ne recherche pas tant la qualité que le divertissement... bien que je sache apprécier une oeuvre de qualité. Présentement, je suis plongé dans l'univers de Jean-Jacques Pelletier. Moi qui aime les séries, moi voilà servi.
Je comprends ton point de vue, mais je n'y adhère pas.
Lorsque le train sera passé, la majorité s'en ira avec lui, le genre ne séduira plus les masses et sera vite oublié, comme le Secret, le Sudoku, les Baronets, Nathalie Simard, etc.
Je préfère construire un lectorat plus petit, mais plus fidèle, qui carbure aux ouvrages qui durent encore et encore (plus que le lapin des piles).
Bien sûr, c'est mon choix personnel, et je ne tiens pas à te l'imposer... la liberté d'expression garantit le droit à tous et à toutes d'adhérer ou non à une vision.
Et si tu es tannée d'entendre des propos qui concerne la direction littéraire, je suis inversement tanné qu'on me rabatte les oreilles avec Twilight, Harry Potter, Eragon, LCDE, etc.
C'est à double sens. ;-)
@Empereur Ghoule: Je ne te demande pas d'adhérer à ma vision, je ne prétends pas avoir LA vérité. Je tenais cependant à la partager.
Il est de la responsabilité des écrivains de conserver ce lectorat une fois le train passé, et je pense que c'est possible, même si ce ne sera pas nécessairement facile. Peut-être ne lira-t-il plus autant ce genre, mais cela ne l'empêchera pas de lire autre chose...
Et je tiens à préciser que je ne suis pas tannée qu'on me parle de direction littéraire en générale, mais bien de celle des Chevaliers en particulier. Nuance extrêmement importante. Je comprends que ce soit le premier exemple qui vienne à l'esprit de la majorité, mais de grâce, trouvez nous d'autres titres... ;)
Point de vue intéressant Élisabeth! Je suis de celle qui ont fini les Chevaliers d'Émeraude pour savoir la fin avant tout et non pas nécessairement parce que c'était bon. Comme libraire, quand les gens me demande «quelque chose qui ressemblent aux Chevaliers d'Émeraude», je ne me gêne pas pour leur dire que au niveau de la qualité, il se fait beaucoup mieux. Mais c'est vrai que ça a ouvert des portes et que de nombreux lecteurs ont accroché aux livres grâce à cette série (et à Harry Potter et à Fascination). Merci Anne Robillard pour ça. Même chose que pour dire que d'autres écrivains ont profité de la vague chez De Mortagne. Mais il me semble que de reconnaître le phénomène et ses effets positifs ne doit pas conduire à se mettre la tête dans le sable côté qualité et de se dire que ce même phénomène a aussi des effets pervers. Il y a du bon et du mauvais dans Les Chevaliers, espérons juste que ce soit le meilleur qui reste à long terme.
@Prospéryne: C'est justement parce qu'on ne parle que du côté qualité et des défauts que j'avais envie de souligner l'envers de la médaille. Rien n'est jamais entièrement noir ou blanc. Quant à l'avenir, je ne crois que l'on se mettra la tête dans le sable. Enfin, je l'espère ;)
@ Élisabeth: Je crois que l'on parle de la qualité maintenant à cause d'un retour du pendule, la série a été adulée pendant longtemps et là, et bien, on se défoule. La rançon de la gloire!
Excellent commentaire!! C'est important certaines personnes réalisent les bienfaits d'une série comme les Chevaliers d'Émeraude et Les filles de lune. Ca ouvre des portes à des gens qui ont toujours détester lire!! Bravo à Anne, bravo à toi, Elisabeth!!! Continuez à faire découvrir la belle énergie de la lecture!!
Carolyne
j'aime à peu près tout les sujets en lecture, la seule condition me faire sortir de mon quotidien et travailler mon imaginaire. J'ai initié ma fille à la lecture avec bien sûre Harry Potter, à suivi Les Chevaliers d'Émeraude. Elle a beaucoup aimé. Maintenant c'est Fille de lune que nous lisons. Ma fille recommence la série à chaque tome qui parraît pour "se remettre dans le bain" comme elle dit. Bravo à ces auteurs qui font travailler l'imaginaire de nos enfants tout en améliorant leur francais. Car un enfant qui lit aprends à écrire sans le savoir.
Très bon billet, tout à fait d'accord.
Même si personellement je n'ai absolument pas aimé "Les Chevaliers D'Émeraude", je me rend compte que cette oeuvre s'adressait à un autre public. C'est normal que ça ne m'ai pas plu. Mais on ne peut pas dire, je pense, qu'une oeuvre est nulle alors que plusieurs millions de lecteurs l'ont aimée.
Merci Alexandre pour ta visite et ton commentaire! Contente de constater encore une fois que je ne suis pas la seule à voir les choses sous cet angle! ;)
Enregistrer un commentaire