J'arrive tout juste d'une fête organisé en l'honneur du fils d'un couple d'ami qui a terminé, en décembre, les cinq ans de rémission nécessaires pour qu'un cancer soit déclaré guéri. (Pour ceux qui ne le sauraient pas, j'ai un fils atteint d'une tumeur cérébrale depuis 2002. J'ai donc bien des amis qui ont un enfant atteint...) Une journée extraordinaire sur le plan humain, riche de souvenirs, d'échanges et de leçons de vie.
J'y ai revu bien des gens qui sont devenus des amis précieux au fil des traitements de chimio et de radio, mais que je vois moins depuis que mon coco a terminé son protocole de traitements. Nous avons discuté de tout et de rien, prenant au passage des nouvelles de nos enfants respectifs, de leurs victoires et de leurs défaites, échangeant sur nos craintes face aux séquelles multiples et à ce que réserve l'avenir à ces enfants trop souvent «différents». J'avoue que si j'y ai ressenti une petite pointe d'envie -- l'état de mon fils étant «seulement» stable, il ne sera peut-être jamais déclaré guéri --j'y ai aussi puisé une immense dose d'espoir et d'énergie positive. Ce qu'il me fallait pour faire encore un bon bout de chemin aux côtés de cet enfant extraordinaire qui est le mien, malgré tous les obstacles que la vie met sur sa route et donc sur la mienne...
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