mardi 28 septembre 2010

Qu'est-ce qu'un palmarès de livres?

Sur quoi se base-t-on pour déterminer quel titre y figurera et quel bouquin n'y apparaîtra pas? Les avis divergent et les mythes sont légion. Certains vont même jusqu'à dire que les places sont achetés par les différents intervenants du milieu. Qui dit vrai? Qui exagère? J'en ai aucune idée! Mais j'ai bien hâte de voir ce que le palmarès Gaspard-Le Devoir va nous donner comme titres de romans en comparaison des palmarès Archambault et Renaud-Bray... Je prévois déjà de beaux débats ;)

3 commentaires:

ClaudeL a dit…

Peut-être que si, comme ton livre, un des miens étaient dans la course, je regarderais peut-être les palmarès...
En tant que lectrice, je ne les regarde plus, il est très rare que les livres qui se retrouvent en tête m'intéressent. Et je me demande jusqu'à quel point c'est le livre qui se retrouve en tête ou n'est-ce pas l'auteur.

Elisabeth a dit…

Je les regarde toujours, peu importe que la possibilité qu'un de mes livres y soit, mais je m'intéresse moins aux premières places qu'aux trente ou quarante qui suivent. C'est vrai que les titres qui trônent au somment sont souvent dus au nom de l'auteur et non au livre en lui-même. Par contre, il y a toujours de nouveaux auteurs dans les quinze dernières places. Certains se hissent même plus haut. Et les palmarès sont une excellente mine d'informations sur la société dans laquelle nous vivons. On peut pratiquement réaliser, à l'aide d'un simple palmarès, le portrait de la société dans laquelle nous vivons et connaître ses préoccupations... Jette un oeil chez Renaud-bray et tu comprendras aisément ce que je veux dire ;) On peut aussi y percevoir l'effet des médias sur les ventes de livres. Bref, j'aime bien y jetter un oeil pour avoir un portrait de la littérature que je peux ensuite comparer avec d'autres sources comme les blogs, les Salons du livre etc... :)

ClaudeL a dit…

J'ai vu, je ne pensais pas que ça se rendait à 45. Le fait que tous les genres soient mêlés donne en effet un aperçu de notre société.

Me fait penser à cette anecdote qui circulait pendant la tournée des ateliers d'artistes: "sur une rue, tu regardes dans la galerie d'art, il y a 2 personnes, dans la librairie, tu peux en apercevoir 5 ou 6 et sur le café terrasse, c'est plein!"